Sur les sept derniers jours, l'Allemagne a enregistré en moyenne 18.000 nouveaux cas quotidiens. 1:13
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Victor Dhollande, édité par Laetitia Drevet , modifié à
En France, le nombre d'hospitalisations et de personnes en réanimation continue de baisser. "La France est le pays d’Europe où la baisse de la pression épidémique est la plus élevée", a salué jeudi matin Olivier Véran. L'Allemagne a par exemple enregistré 3.000 nouveaux cas quotidiens de plus que la France au cours des sept derniers jours. 

"La France est le pays d’Europe où la baisse de la pression épidémique est la plus élevée", a salué jeudi matin Olivier Véran, le ministre de la Santé. Avec 13.563 nouveaux cas de Covid-19 recensés jeudi et une moyenne quotidienne de 15.000 sur les sept derniers jours, la France fait désormais figure de bonne élève parmi les Etats européens. De l'autre côté du Rhin, l'Allemagne a enregistré quelque 18.000 cas quotidiens sur la semaine passée. Mais il faut dire que la république fédérale a mis en place des mesures sanitaires beaucoup moins strictes.

Moins de cas quotidiens en France mais plus de réanimations

On parle là-bas de "semi-confinement" puisque les bars et les restaurants sont certes fermés depuis le 28 octobre, mais tous les magasins sont restés ouverts et les habitants peuvent aller et venir sans contrainte. Or l'Allemagne a enregistré 3.000 cas quotidiens de plus qu’en France lors des sept derniers jours. Le taux de reproduction, lui, est bien inférieur dans l’Hexagone : 0,56 contre 0,87 en Allemagne.

Le nombre de décès chaque jour est en revanche presque équivalent dans les deux pays. Quant aux admissions en réanimation, elles restent inférieures de l’autre côté du Rhin, 3.800 contre un peu plus de 4.000 en France. Mais les courbes sont en train de se croiser. Là où la décrue s’accélère en France, l’Allemagne connaît un plateau haut et prolongé. Mais attention, pas question de tourner au chauvinisme sanitaire : l'Hexagone ne dispose pas des mêmes réserves. Les hôpitaux français comptent .9000 lits de réanimation en poussant les murs, soit trois fois moins que les établissements allemands.