Le moustique tigre touche plus de 70 départements en France 1:29
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Yasmina Kattou, édité par Philippe Folgado / Crédits photo : THILINA KALUTHOTAGE / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP
Le moustique-tigre continue de proliférer partout dans le pays. Malgré l'arrivée de l'automne, cela ne semble pas contrecarrer ses plans. Si sa présence préoccupe les autorités sanitaires, c'est parce qu'elle est reliée au développement des maladies tropicales comme la dengue. Mais comment expliquer cette prolifération ? 

Il continue à s'installer dans l'Hexagone. Le moustique-tigre est désormais présent dans plus de 70 départements et sa présence inquiète les autorités sanitaires, car elle est reliée au développement des maladies tropicales comme la dengue. Mais comment peut-on expliquer cette prolifération du moustique-tigre ? 

Des gestes simples peuvent limiter la prolifération

Des températures plus chaudes en automne et en hiver, voilà ce qui explique entre autres l'augmentation de la population de moustiques-tigres en France, qui transmet des maladies tropicales, comme la dengue. La chaleur accélère le cycle du développement du moustique et la multiplication du virus chez l'insecte. Il est désormais quasiment impossible de s'en débarrasser aujourd'hui. 

"Ce moustique a la particularité de pondre des œufs qui sont enveloppés d'une espèce de coque qui va protéger l'embryon. L'hiver et le printemps, avec les pluies, vont permettre l'éclosion des œufs. C'est comme ça que le cycle des moustiques va redémarrer", explique Anna-Bella Failloux, entomologiste à l'Institut Pasteur.  

En revanche, des gestes simples peuvent limiter leur prolifération : "On enlève tout ce qui peut contenir de l'eau, une piscine en plastique par exemple, que l'on a laissé sur le côté. Même une chaussure qu'on laisse à l'extérieur peut être un gîte à moustiques". Si malgré ces précautions, vous contractez la dengue, il faut savoir que la majorité des malades n'ont aucun symptôme. Parfois des courbatures, des nausées et des diarrhées peuvent apparaître. Dans des rares cas, l'infection peut être mortelle.