Médecin 1:27
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Anne Le Gall, édité par Mathilde Durand , modifié à
Les cas de gastro-entérites sont en légère hausse sur le territoire, à l'instar des virus respiratoires et des rhumes. Néanmoins, ils restent inférieurs à ceux observés habituellement en hiver. La grippe est notamment absente des consultations, grâce au respect des gestes barrières et de la limitation des interactions sociales. 

Malgré les gestes barrières et la limitation des interactions sociales en raison de l'épidémie de Covid-19, les maladies habituelles de l'hiver continuent de circuler sur le territoire national. Les chiffres du réseau Sentinelles, réseau de veille et de recherche de médecins de terrain, montrent une légère hausse des cas de gastro-entérite depuis la mi-janvier notamment dans le Grand Est, les pays de la Loire, la Nouvelle-Aquitaine et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il y a aussi une légère augmentation des virus respiratoires et des rhumes.

Les chiffres restent cependant en-dessous des statistiques saisonnières. Jacques Battistoni, président du syndicat de médecins généralistes MG France, a constaté une légère augmentation d'activité dans son cabinet du Calvados. Mais il ne l'attribue pas à un relâchement des gestes barrières. "Peut-être que c'est la période plus hivernale, plus froide que l'on a aujourd'hui qui fait que l'on a un peu plus d'infections saisonnières", explique-t-il.

La grippe, grande absente des consultations

"De toute façon, dans un hiver habituel, il y a des moments calmes et des moments plus importants", poursuit le médecin. "Je pense qu'on a moins de cas de façon générale mais cela n'empêche pas qu'il y ait quand même des petites variations saisonnières." Une grande absente cette année : la grippe, disparue des consultations. Une situation inhabituelle car, sur les cinq dernières années, la période actuelle correspondait à un pic épidémique.

Durant les vacances de février, pas question de relâcher l'attention sur le masque, le lavage des mains et l'aération car ces gestes valent contre le coronavirus, mais aussi contre la grippe. Pour cette dernière, la menace n'est pas encore totalement écartée. Certaines années des épidémies de grippe ont en effet démarré en mars.