Le danger des médicaments sans ordonnance pointé par une étude

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Mélanie Gomez et T.M.
Selon le magazine 60 Millions de consommateurs, près de la moitié des 61 médicaments vendus sans ordonnance sont à proscrire.

Pour soigner des problèmes de santé passagers comme le rhume, le mal de gorge, la grippe ou encore les troubles digestifs, 78% des Français affirment avoir recours à l'automédication, d'après un sondage réalisé par Mediaprism.

28 médicaments dangereux. Mais, sur 61 médicaments en vente libre, 28 seraient dangereux pour la santé, affirme une étude du magazine 60 Millions de consommateurs. Parmi eux, des traitements contre le rhume tels que l'Actifed®, le Nurofen®, le Dolirhume®, mais aussi des sirops contre la toux ou des pastilles contre le mal de gorge : Toplexil®, Drill®, ou encore Strepsils®.

Des risques cardiovasculaires voire d'infarctus. "Vous allez avoir une molécule qui s'appelle la pseudoéphédrine. Elle va en fait agir comme un vasoconstricteur, c'est-à-dire qu'elle va servir à déboucher votre nez et au final, vous pouvez couvrir des risques cardiovasculaires, voire, dans les cas très graves, d'infarctus pour un simple rhume ou un mal de gorge", détaille Adeline Trégouët, rédactrice en chef du magazine.

Treize médicaments à privilégier. Plus rassurant peut-être, 20 autres médicaments sont classés "faute de mieux", c'est-à-dire que leur efficacité est indiquée faible ou non prouvée mais ils n’ont pas, peu, ou très rarement d’effets indésirables. Deux produits très connus du grand public figurent dans cette catégorie. C'est le cas du Spasfon® pour la digestion difficile et du Smecta® pour la diarrhée. Mieux encore, treize médicaments sans ordonnance restent "à privilégier". Pour soulager les symptômes du rhume, les inhalations à base de plantes ou d'huiles essentielles restent notamment les plus efficaces et les plus sûres, assure 60 Millions de consommateurs.