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Journée mondiale de l’AVC : en France, 160.000 personnes touchées chaque année, la majorité pourraient l'éviter

Yasmina Kattou (Service Santé) - Mis à jour le . 1 min
Journée mondiale de l’AVC : en France, 160.000 personnes touchées chaque année, la majorité pourraient l'éviter
Journée mondiale de l’AVC : en France, 160.000 personnes touchées chaque année, la majorité pourraient l'éviter AFP / © Jessica Bordeau / BSIP / BSIP via AFP

Ce mercredi 29 octobre c’est la journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC). En France, près de 160.000 personnes en sont victimes chaque année. Première cause de handicap physique chez l’adulte, la maladie continue de progresser, alors même que 90% des AVC pourraient être évités par une meilleure prévention.

L’AVC, souvent brutal et imprévisible, n’est pas une fatalité. "Pour l’éviter, il suffit d’adopter quelques gestes simples au quotidien", explique la professeure Charlotte Cordonnier, présidente de la Société française neurovasculaire et cheffe du service de neurologie au CHU de Lille.

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La première étape, selon elle, consiste à connaître ses chiffres de santé : tension artérielle, taux de cholestérol et glycémie. "À partir de 40 ans, il faut faire une prise de sang par an pour vérifier ces indicateurs", recommande-t-elle.
L’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie ou encore le diabète sont des maladies silencieuses. "Elles ne font pas mal, jusqu’au jour où l’on devient victime d’un AVC", rappelle la neurologue. Un suivi médical régulier est donc essentiel, surtout pour les personnes souffrant de l’une de ces pathologies chroniques.

Reconnaître les signes pour sauver des neurones… et des vies

En France, un AVC survient toutes les quatre minutes. Chaque seconde compte. "Chaque minute où une artère se bouche dans le cerveau, c’est un million de neurones qui meurent", alerte Charlotte Cordonnier. Les symptômes doivent être reconnus immédiatement : apparition brutale d’un bras ou d’une jambe lourde, difficulté à parler ou perte soudaine de la vision d’un œil. Même si ces signes ne durent que quelques minutes, il faut appeler le 15 sans attendre.

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Pourtant, seulement un Français sur deux sait comment réagir face à ces signaux d’alerte. La neurologue plaide pour une grande campagne nationale d’information afin de sensibiliser le grand public à la prévention et à la détection rapide des AVC.