FFP2 1:05
  • Copié
Louise Sallé, édité par Manon Fossat
Alors que la France enregistre plusieurs centaines de milliers de contaminations par jour, le variant Omicron pose la question de la généralisation du masque FFP2, plus efficace pour lutter contre la transmission du virus. Seulement, pour l'heure, l'exécutif le réserve aux soignants, quand l'opposition appelle de son côté à le généraliser. 

Le variant Omicron, extrêmement contagieux, pose la question de la généralisation du masque FFP2. Son utilisation par le grand public est recommandée dans de nombreux pays voisins. Mais en France, le gouvernement préfère le réserver aux soignants. Pourtant, plusieurs études scientifiques ont prouvé son efficacité nettement supérieure contre la transmission du virus, par rapport au masque chirurgical. Alors pourquoi n'est-il pas généralisé comme le réclame l'opposition de droite ?

Ce qui est certain, c'est que le masque FFP2 protège davantage que le masque chirurgical. D’une part grâce à sa double filtration, à la fois interne et externe. Ce qui lui permet d’être efficace pendant huit heures, contre quatre pour le masque chirurgical. D’autre part, il adhère au visage grâce à sa forme en bec de canard, qui couvre parfaitement le nez et la bouche. Aucun morceau de tissu ne se plie, et ne laisse donc d’espace vide sur les côtés du visage.

Des scientifiques ont d’ailleurs démontré que deux personnes portant des masques FFP2, qui discutent entre elles, ont 0,4 % de chance de se transmettre le virus, contre 30 % pour le masque chirurgical.

Un masque difficile à porter

Néanmoins, le masque FFP2 ne protège du virus que s’il est bien porté. Ce qui peut s’avérer difficile, puisqu’il est physiquement gênant et perturbe la respiration. L’inconvénient majeur, enfin, de ce masque, reste son prix. Il coute cinq fois plus cher, environ, qu’un masque chirurgical (0,50€ contre 0,10€ l’unité).