La France est entrée dans la phase 2 de l'épidémie. 1:16
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Mathieu Charrier, édité par Antoine Terrel
Si le coronavirus continue de se propager en France, le confinement des personnes revenant d'une zone à risque n'est pourtant plus recommandé. La France étant désormais dans la "phase 2" de l'épidémie, la priorité est maintenant d'éviter les regroupements de population trop importants. Europe 1 fait le point. 

Alors que le coronavirus continue de se propager en France, devenue samedi le deuxième foyer du virus en Europe avec 100 cas, le ministre de la Santé a annoncé une nouvelle batteries de mesures pour tenter de freiner sa propagation. Mais parallèlement, d'autres mesures prises au début de l'épidémie ont été levées, parmi lesquelles le confinement recommandé aux personnes revenant d'une zone à risque. Si cette décision à de quoi étonner, elle répond en réalité à l'évolution de la situation sur notre territoire. 

Cette mesure avait en effet été adoptée quand la France se trouvait en "phase 1" de l'épidémie de coronavirus. À ce stade, on considérait alors que le virus se trouvait à l'extérieur du pays, et l'objectif était de tout faire pour éviter qu'il y rentre. Toute personne arrivant d'une zone contaminée ou considérée comme à risque était donc placée en quarantaine ou quatorzaine pour éviter une éventuelle contamination. Mais vendredi, la France est passée en phase 2, et le virus est désormais implanté en France, avec notamment les clusters de l'Oise et de la Haute-Savoie. 

Ils doivent prendre leur température deux fois par jour

La priorité est donc maintenant de limiter la transmission du virus à l'intérieur du pays, en évitant par exemple les regroupements de population trop importants. Le gouvernement a ainsi annoncé samedi l'annulation de "tous les rassemblements de plus de 5.000 personnes en milieu confiné", ainsi que celle des "rassemblements "en milieu ouvert quand ils conduisent à des mélanges avec des populations issues de zones où le virus circule possiblement".

Les personnes revenant de zones à risque ne sont toutefois pas exemptées de toute précaution. Il leur est ainsi demandé de prendre leur température deux fois par jour.