Coronavirus : le Français décédé ne s'était pas rendu dans une zone à risque

© AFP PHOTO /CENTERS FOR DISEASE CONTROL AND PREVENTION/ALISSA ECKERT/HANDOUT
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Un Français de 60 ans est mort dans la nuit de mardi à mercredi à Paris du coronavirus. Selon l'Agence régionale de santé des Hauts-de-France, il ne s'était pas rendu dans une zone d'exposition à risque.

Le premier Français mort après avoir été infecté par le nouveau coronavirus, un enseignant de 60 ans d'un collège de Crépy-en-Valois, dans l'Oise, n'avait pas séjourné dans une zone "à risque", a indiqué mercredi le directeur général de l'Agence régionale de santé des Hauts-de-France.

Des investigations en cours pour déterminer la source de la contamination

La personne décédée ainsi qu'un autre patient quinquagénaire hospitalisé à Amiens "dans un état grave" et lui aussi originaire de l'Oise, "ne s'étaient pas rendus dans des zones d'exposition à risque", a déclaré Etienne Champion lors d'une conférence de presse à la préfecture de Beauvais.

"C'est pourquoi, dans un premier temps, ils n'ont pas été identifiés comme des cas possibles de coronavirus. Les investigations sont encore en cours (...) pour déterminer la source de ces deux contaminations", a-t-il précisé en indiquant qu'une "cellule de crise" avait été "immédiatement mise en place" mardi soir dans l'Oise.

L'enseignant était en arrêt de travail à partir du 12 février 

Né en 1959, l'enseignant décédé dans la nuit de mardi à mercredi à l'hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière, "a été en arrêt de travail à partir du 12 février inclus et il n'a pas fréquenté son établissement depuis cette date", a-t-il ajouté. En raison du délai d'incubation et d'apparition de la maladie, qui est "de 14 jours au maximum", "seuls les parents, adultes et enfants, collègues ou parents d'élèves ayant été en contact avec cette personne et dont les symptômes -fièvre, toux, difficultés respiratoires- ont débuté entre le 12 février et le 25 février inclus sont invités à se manifester auprès du 15", a indiqué le responsable de l'ARS.

Pour le préfet de l'Oise Louis le Franc, le "risque" de contamination des élèves ou collègues est aujourd'hui "écarté": "nous sommes le 26 février, personne ne s'étant signalé comme ayant des symptômes (...), il y a tout lieu de penser qu'il n'y a plus de personnes contaminées", a-t-il déclaré à l'AFP.