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Yasmina Kattou / Crédits : JOE RAEDLE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Ce 1er mars marque le début du mois de sensibilisation aux cancers colorectaux, nommé "mars bleu". À cette occasion, l'Institut national du cancer sort une nouvelle campagne télévisée et digitale qui sera diffusée à partir de ce vendredi pour encourager les Français à se faire dépister. 

Ce 1er mars, c’est "mars bleu" qui commence. Une période dédiée aux cancers colorectaux. Aujourd'hui, on compte plus de 48.000 nouveaux cas de cancer colorectal par an, soit un décès toutes les 30 minutes (17.000/an). L'Institut national du cancer sort pour l'occasion une nouvelle campagne télévisée, et digitale qui sera diffusée à partir d'aujourd'hui et jusqu'à la fin du mois pour inciter au dépistage organisé. Une opération à faire tous les deux ans à partir de 50 ans. Aujourd'hui, seuls 34% des hommes et femmes de plus de 50 ans se font dépister.

Grâce à cette campagne, l'Institut national du cancer veut inscrire le dépistage dans la routine des plus de 50 ans. C’est donc sur un ton léger que le thème est abordé. Le spot vidéo de 30 secondes met en scène Marc, un homme qui fête ses 50 ans. Mais avant de souffler ses bougies, le tout nouveau quinqua s’empresse de faire son dépistage du cancer colorectal. Lorsque des symptômes apparaissent comme des saignements, c'est que souvent, le cancer est à un stade avancé.

https://youtu.be/5gdRr6j3LiQ?si=fD2Z08f-mAivcyrH 

5.700 cancers colorectaux pourraient être évités

Pourtant, détecté précocement grâce au dépistage organisé, le patient guérit dans 9 cas sur 10, insiste le professeur Norbert Ifrah, président de l'Institut national du cancer. "Quand ce cancer est diagnostiqué à partir d'un symptôme, cinq ans plus tard, il n'y a plus que 14% des gens qui sont vivants. Alors que, dès lors que le diagnostic de cancer est fait au tout début, la coloscopie va permettre de l'enlever sans qu'il y ait besoin de traitement complémentaire", explique-t-il. Si le taux de participation, aujourd’hui de 34%, atteignait l’objectif de 65 %, 5.700 cancers colorectaux et 6.600 décès pourraient être évités chaque année.