AVC : ce nouveau traitement innovant qui pourrait réduire de moitié le risque de décès
La prestigieuse revue "The Lancet Neurology" publie ce mardi une étude réalisée par des chercheurs français, de la société Acticor Biotech, qui montre l'efficacité d'un nouveau traitement en cas d'AVC. La prise de Glenzocimab, un médicament qui fluidifie le sang, en supplément de la Thrombolyse, pourrait réduire le risque de mortalité de moitié.
C'est un traitement développé par une société française, Acticor Biotech, qui suscite de l'espoir chez les patients qui ont subi un accident vasculaire cérébral (AVC) . Des chercheurs ont publié ce mardi une étude dans la prestigieuse revue The Lancet Neurology , montrant que la prise de Glenzocimab, un médicament qui fluidifie le sang, en supplément de la Thrombolyse (un traitement déjà utilisé pour les AVC, ndlr) pourrait réduire le risque de mortalité.
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140.000 personnes atteintes d'un AVC chaque année
Interrogé par France Inter qui a révélé cette étude, le professeur Mikaël Mazighi, chef du service neurologie à l’hôpital Lariboisière à Paris et l'un des co-auteurs, explique que "ce médicament va empêcher la formation des caillots (post-AVC, ndlr), mais il ne va pas augmenter le risque hémorragique." À la clé donc, une réduction de la mortalité. Dans cette étude, "les patients ne recevant pas le médicament avaient une mortalité de 19% et les patients recevant le médicament avaient une mortalité réduite à 8%, donc plus de 50% de réduction de la mortalité", rapporte Mikaël Mazighi.
L'étude a été menée sur plus de 160 patients ayant subi un AVC ischémique aigu (80% des cas en France), dans six pays européens. Ses résultats sont encourageants, alors qu'avec les traitements actuels, 54% des patients gardent des séquelles importantes, selon Le Figaro .
En France, 140.000 personnes sont atteintes d'AVC chaque année, selon le ministère de la Santé . Au total, 40.000 patients en décèdent, ce qui en fait la troisième cause de mortalité dans le pays et la première chez les femmes. L'accident vasculaire cérébral est aussi la première cause de handicap acquis.