Après 50 ans, des relations sexuelles hebdomadaires aident à garder la mémoire

Les seniors qui ont une activité sexuelle au moins une fois par semaine sont aussi ceux qui ont de meilleures performances intellectuelles.
Les seniors qui ont une activité sexuelle au moins une fois par semaine sont aussi ceux qui ont de meilleures performances intellectuelles. © BARBARA SAX / AFP
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avec AFP
Selon une étude britannique, les personnes de plus de 50 ans qui ont une activité sexuelle hebdomadaire ont de meilleures performances intellectuelles.

Après les mots-croisés ou les sudokus, une nouvelle étude britannique affirme que le maintien d'une activité sexuelle régulière après 50 ans permet de maintenir les performances du cerveau. Les chercheurs, qui ont publié leurs conclusions dans la revue américaine Journals of Gerontology, ont interrogé 28 hommes et 45 femmes âgés de 50 à 83 ans sur la fréquence de leurs rapports sexuels et mesuré leurs capacités cognitives. 

De meilleures performances intellectuelles. Les personnes qui ont affirmé avoir une activité sexuelle au moins une fois par semaine sont aussi celles qui avaient l'expression verbale la plus fluide et la meilleure capacité à se représenter leur environnement dans l'espace. "Il est possible qu'à une augmentation de la fréquence de l'activité sexuelle corresponde l'amélioration des performances intellectuelles", affirment les auteurs de l'étude menée conjointement dans les universités d'Oxford et de Coventry, dans le centre de l'Angleterre.

L'impact sociétal de l'activité sexuelle. "Les gens n'aiment pas s'imaginer que les personnes âgées peuvent avoir des relations sexuelles", avance dans un communiqué Hayley Wright, qui a dirigé la recherche pour l'université de Coventry. "Mais nous devons mettre à mal cette représentation et examiner l'impact sociétal que peut avoir l'activité sexuelle sur les personnes de 50 ans et plus", estime-t-il. Les chercheurs vont poursuivre leur étude pour trouver une explication biologique à leur découverte. Ils veulent analyser l'influence que peuvent avoir certaines substances chimiques, notamment la dopamine et l'ocytocine, sur le lien entre l'activité sexuelle et le fonctionnement du cerveau.