Allergies : les régions à éviter en fonction des saisons

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Les pollens peuvent devenir un cauchemar. Europe 1 vous indique les zones à éviter. 

Ça y est, la France est entrée de plain-pied dans le printemps. Et tout le monde ne va pas forcément s'en réjouir : avec le mois d'avril vient également la saison des pollens. Pas moins de 30% des Français seraient allergiques. Et en cette période de vacances, une question se pose : quelles sont les zones à éviter ?

Cela dépend des allergies, et des saisons. Il existe quatre principales sortes d'allergies aux pollens : celle aux bouleaux, aux graminées, à l'ambroisie et aux cyprès. D'où la nécessité de déterminer avec son médecin à quoi on est allergique précisément. De manière générale, tous ces pollens n'apparaissent pas à la même époque ni dans les mêmes régions.

  • Pour les bouleaux, les pollens sévissent davantage en avril, et plutôt dans les deux-tiers nord de la France, au-dessus d'une ligne Bordeaux-Grenoble, et notamment dans le Nord-Est.
  • Lorsque les graminées pointent le bout de leurs nez, c'est toute la France qui est touchée, dans une période allant de mai à juin.
  • Quant à l'ambroisie, elle fera plutôt souffrir les allergiques présents en région Rhône-Alpes-Auvergne ainsi que dans le nord de la région Paca ou du Languedoc-Roussillon, et ce d'août à septembre.
  • Sachez que tous les pollens n'apparaissent pas à partir d'avril : ceux des cyprès feront leur apparition de février à mars, notamment en région méditerranéenne.
  • Enfin, il existe aussi (et de plus en plus) d'allergies aux pollens de platane, de frêne ou de chêne qui apparaissent progressivement en avril dans le sud de la France et devraient s'étendre progressivement dans le reste du pays pendant plusieurs semaines.

Cela peut évoluer au jour le jour, en fonction de la météo. Mais toutes ces tendances générales sont à prendre avec des pincettes. En effet, le vent, l'humidité, les précipitations, la température et l'ensoleillement peuvent faire évoluer les risques d'allergie au jour le jour. Pour avoir un aperçu précis et en temps réel des risques encourus par les allergiques, consultez le site du Réseau national de surveillance agrobiologique. Ce dernier propose une carte de France découpée en département, ainsi qu'une carte de prévision sur mesure pour les villes de France les plus concernées.   

>> Voici, par exemple, la carte de vigilance pour la période du 15 au 22 avril (vert : risque faible, jaune : moyen, orange : élevé, rouge : très élevé) :

Carte allergies 640

La pollution, facteur aggravant ? En outre, la pollution peut dépendre d'un autre facteur : la pollution. Depuis quelques années, le nombre d'allergiques explose, notamment chez les enfants. Et les allergologues avancent différentes hypothèses. Parmi celles-ci, le rôle joué par les polluants atmosphériques qui renforcent les effets des pollens. "Les particules fines issues de moteurs diesel abîment l'enveloppe des pollens qui deviennent de ce fait plus allergisants", explique à l'AFP le Dr Jean-François Fontaine, président de l'Association nationale de formation continue en allergologie (Anaforcal). Celui-ci mentionne également la plantation croissante de bouleaux et d'autres espèces allergisantes dans les villes, ou l'épigénétique, c'est-à-dire la modification de l'activité des gènes par l'environnement.

>> Comment traiter les allergies aux pollens ? Les réponses en vidéo du docteur Gérald Kierzek :


Printemps : les allergies sont de retourpar Europe1fr