La promesse d'une "initiative politique d'ampleur" d'Emmanuel Macron reste vague pour l'heure. 1:19
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Alexandre Chauveau / Crédit photo : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
Dans un entretien auprès du "Figaro Magazine" la semaine dernière, Emmanuel Macron annonçait une initiative politique d'ampleur à la rentrée sans apporter davantage de précisions. Pour l'heure, la classe politique se veut plutôt dubitative alors que les spéculations vont bon train.

Que va donc annoncer Emmanuel Macron à la rentrée ? Difficile de répondre à cette question tant la promesse du président demeure floue. Dans une interview accordée au Figaro Magazine, le chef de l'État évoquait la semaine dernière une "initiative politique d'ampleur", sans plus de précisions. Les hypothèses fleurissent mais pour l'heure, la classe politique se veut dubitative. 

À commencer par le propre camp du président, tenu à l'écart de cette annonce, synonyme de nouveau cap fixé pour la rentrée après les fameux 100 jours décidés au lendemain de la difficile adoption de la réforme des retraites. Le chef de l'État semble toujours à la recherche d'un nouveau souffle dans ce second quinquennat, sans majorité absolue à l'Assemblée.

Le RN et LFI, tenus à l'écart

Et si, à ce stade, rien n'a filtré autour de cette initiative politique d'ampleur, l'idée d'Emmanuel Macron serait de rassembler différents partis autour d'une poignée de textes suffisamment consensuels pour être adoptés. Avec l'objectif d'afficher une certaine cohésion à l'approche du Mondial de rugby et des Jeux olympiques, tous deux organisés en France. 

Néanmoins, toutes les formations politiques ne seraient pas pour autant les bienvenues. Le Rassemblement national et La France insoumise, choisis par plus de 20 millions de Français lors de la dernière élection présidentielle mais jugée hors du champ républicain par l'exécutif, devraient ainsi être tenus à l'écart. Emmanuel Macron aurait plutôt en tête de travailler avec les Verts, le Parti socialiste et surtout Les Républicains, même si le parti d'Eric Ciotti a toujours refusé jusqu'ici l'idée d'une coalition avec le président.