Un jeune Marseillais des quartiers Nord rêve de se lancer à la primaire de la droite

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Hassen Hammou (à gauche du président Hollande) avait interrogé le président au cours de l'émission "En direct avec les Français", en 2014. © MARTIN BUREAU / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Hassen Hammou avait interrogé François Hollande en 2014 sur TF1. Aujourd'hui, il veut se lancer à la primaire de droite. 

Issu des quartiers Nord de Marseille et âgé de 27 ans seulement, Hassen Hammou rêve de participer à la primaire de droite pour la présidentielle de 2017, assurant être "le seul à représenter une candidature populaire qui vient du bas".

Déjà candidat aux municipales de 2014 sous l'étiquette... PRG. Le jeune homme, issu du monde associatif et qui se présente comme un "chef d'entreprise" - il dirige une société de nettoyage travaillant avec des auto-entrepreneurs -, a connu son heure de gloire médiatique en novembre 2014, quand il avait interrogé François Hollande sur TF1 au cours de l'émission En direct avec les Français. Il avait déjà goûté à la politique avant cela, en se présentant aux municipales de 2014 dans les quartiers Nord de Marseille sous l'étiquette du PRG. "J'étais à la tête d'une liste 100% société civile", explique-t-il aujourd'hui, précisant n'avoir jamais adhéré à aucun parti avant d'entrer à l'UMP en novembre 2014.

Il a déjà rencontré Michel Rocard et Pape Diouf. "Je ne brûle pas les étapes", se défend-il, mais "on ne peut pas dire tout le temps qu'il faut que la jeunesse s'engage et couper les têtes dès qu'un jeune sort du bois". Elevé par une mère seule avec 7 frères et 2 sœurs, le jeune homme issu de la cité de La Savine, dans le 15e arrondissement de Marseille, égrène les noms de ceux qu'il assure avoir déjà rencontrés dans le cadre de sa campagne - le cardinal Barbarin, l'ex-Premier ministre Michel Rocard, l'ex-président de l'OM Pape Diouf, l'ex-président du Conseil économique, social et environnemental Jean-Paul Delevoye.

Pour pouvoir se présenter à la primaire, il lui faudra recueillir le parrainage de 2.500 militants, 250 élus locaux et 20 parlementaires, détaille-t-il. Ne risque-t-il pas d'échouer dans cette quête aux parrains ? "Ça me traverse l'esprit, mais je me battrai jusqu'au bout", affirme-t-il.