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Pauline Rouquette , modifié à
Stanislas Guerini, délégué général de La République en Marche, était l'invité de Sonia Mabrouk, lundi sur Europe 1. Il a notamment réagi à la candidature d'Agnès Buzyn dans la course à la mairie de Paris, en remplacement de Benjamin Griveaux, démissionnaire suite à la diffusion de vidéos intimes le concernant. Selon le patron LREM, ce retrait était un "choix collectif" sans quoi sa campagne aurait été impossible à mener. 
INTERVIEW

"Il n'aurait pas pu faire un pas sans qu'on lui demande si ces vidéos étaient vraies, ou non." Invité de l'interview politique, lundi sur Europe 1, le délégué général de La République En Marche (LREM), Stanislas Guerini, a répondu aux questions de Sonia Mabrouk concernant les derniers rebondissements dans la course à la mairie de Paris, au lendemain de l'annonce de la candidature d'Agnès Buzyn pour succéder à Benjamin Griveaux, tombé suite à la diffusion de vidéos à caractère sexuel.

Qualifiant l'ex-candidat aux élections municipales parisiennes de "victime", Stanislas Guerini a justifié la démission de Benjamin Griveaux de "choix collectif". Selon lui, il aurait, dans tous les cas, été empêché de faire campagne. "Il aurait pu faire le choix de continuer, mais il a fait un choix collectif", a assuré le patron de LREM. "Il a considéré que notre projet de rassembler pour porter un changement à Paris aurait été moins fort s'il avait fait le choix de rester. Sa campagne aurait été impossible."

Entendu sur europe1 :
"Il n'aurait pas pu faire un pas"

Si, aujourd’hui, beaucoup de voix s'élèvent pour reconnaître à Benjamin Griveaux d'avoir fait un "bon choix", Stanislas Guerini dit ne pas être certain que le même discours aurait été tenu si sa décision avait été autre, s'il avait décidé de poursuivre la campagne. "Il aurait pu faire ce choix, qui aurait été légitime", concède-t-il.

Pour le délégué général LREM, ce choix aurait davantage été une manière de dire : "ces boules puantes n'atteignent pas notre démocratie", assure-t-il. "Les Parisiens ont besoin de changement et ne peuvent pas accepter que leur élection, qui est si importante, leur soit volée", a abondé le patron du parti présidentiel. "C'est le choix que Benjamin Griveaux a fait, c'est le choix que nous avons fait".