Sandrine Rousseau assure qu'elle votera Jadot malgré son exclusion de la campagne

Sandrine Rousseau
Sandrine Rousseau votera pour Yannick Jadot au premier tour de la présidentielle (Archives). © Jaak Moineau / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP
Sandrine Rousseau a assuré lundi qu'elle voterait pour le candidat écologiste au premier tour de la présidentielle, alors que la finaliste de la primaire des écologistes avait été exclue de la campagne de Yannick Jadot après la publication dans la presse de propos au vitriol sur sa stratégie.

L'écologiste Sandrine Rousseau, exclue de la campagne de Yannick Jadot après la publication dans la presse de propos au vitriol sur sa stratégie, a assuré lundi qu'elle voterait néanmoins pour le candidat écologiste au premier tour de la présidentielle. Interrogée sur France 2 pour savoir si elle appelait à voter pour lui, elle a répondu : "Bien sûr. Je voterai Yannick Jadot. Et je ferai la campagne".

Pas de ralliement à Jean-Luc Mélenchon

Elle a en outre rejeté l'hypothèse d'un ralliement au candidat LFI Jean-Luc Mélenchon : "Ma famille, c'est l'écologie politique, je suis de là, et je suis membre d'EELV, et je resterai membre d'EELV", a-t-elle assuré. La finaliste de la primaire écologiste en septembre 2021 a déploré les "mauvaises manières qui (lui) sont faites dans cette campagne", appelant "les journalistes à faire des analyses plutôt que sortir des petites phrases".

Sandrine Rousseau a été exclue jeudi de l'équipe de campagne de Yannick Jadot après un article du Parisien où elle regrettait une campagne sans "récit". "Nos grands stratèges politiques sont juste nuls ! Je deviens folle ! Ils se plantent sur tout... C'est un gâchis", lui était-il notamment attribué.

Mea culpa sur des propos prononcés à Toulouse

Interrogée par ailleurs lundi sur des propos prononcés lors d'un débat à Toulouse samedi et rapportés par le quotidien La Dépêche, elle a reconnu "une expression excessive" et "maladroite" de sa part. "Ça me déprime de faire de la politique dans des groupes du Ku Klux Klan. Je veux faire de la politique avec des visages de toutes les couleurs", avait-elle déclaré, selon le quotidien.

Sandrine Rousseau a assuré lundi qu'EELV n'était "en aucune manière" visé, et qu'elle avait usé de cette expression "volontairement choquante" pour dénoncer "l'homogénéité" de la classe politique et des militants en général, ainsi que "la montée de l'extrême droite" et d'un "suprémacisme blanc" que le candidat d'extrême droite "Eric Zemmour porte". Sur Sud Radio lundi matin, Yannick Jadot, qui avait déploré jeudi les "parasitages", "depuis des semaines", de Sandrine Rousseau, s'est refusé à davantage de commentaires.