Elisabeth borne 1:37
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Alexis Delafontaine , modifié à
À deux jours de la présentation du texte à l'Assemblée nationale, le gouvernement doit gérer deux fronts à la fois : la grogne sociale qui se fait de plus en plus entendre et le retour des députés dans l'hémicycle après trois semaines de vacances. La tension était déjà palpable depuis des mois et les débats s'annoncent passionnés d'avance.

C’est une rentrée explosive qui attend l’Assemblée nationale. Ce lundi, les députés reviennent sur les bancs de l’hémicycle après trois semaines de vacances. Depuis juin, l'exécutif doit composer avec une assemblée sans majorité et des débats très houleux. "Cette assemblée est instable", confiait notamment un ministre. Et les sujets de clivage vont s’accumuler dès le retour des députés, avec, en haut de la liste, la réforme des retraites.

La menace est à peine voilée : si le gouvernement tente de faire passer le texte en force, Les Républicains tenteront de faire chuter le gouvernement, avec l’aide du Rassemblement National et de la Nupes. Mais pour la droite, c’est un jeu dangereux car leurs électeurs ne pardonneraient sûrement pas ce choix.

Un combat porté par la Nupes

Ce combat contre la réforme des retraites, c’est également la dernière chance pour l’Union de la gauche. En effet, si la Nupes échoue à former un front commun, alors son avenir est définitivement compromis. Un défi pas simple à réaliser alors que tous les regards se porteront sur les bancs de la France insoumise… mais pour observer le retour mouvementé d’Adrien Quatennens. Le député doit reprendre ses fonctions, après avoir été condamné pour violences conjugales.

Enfin, le vote solennel sur le déploiement des énergies renouvelables, mardi à l’assemblée, risque de tourner au fiasco pour le gouvernement car la gauche devrait finalement voter contre.