"Quand on est candidat à la présidence de la République, on doit avoir le cuir épais. Très épais", a lancé Nicolas Sarkozy. 1:00
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avec AFP , modifié à
Nicolas Sarkozy, impliqué dans plusieurs affaires et visé par un livre au vitriol de son ex-conseiller Patrick Buisson, a prévenu mercredi qu'il ne se laisserait "pas impressionner".

Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de la droite pour 2017, a affirmé qu'il ne se laisserait "pas impressionner par la moindre manœuvre, aussi grossière soit-elle", ni par "la bassesse, la calomnie et la trahison", mercredi lors d'un meeting à Chantilly, dans l'Oise.

"Rien ne me dissuadera". Alors que son ex-conseiller de l'ombre Patrick Buisson publie jeudi un brûlot contre lui, que le carnet d'un ex-dignitaire du régime libyen de Mouammar Kadhafi, mentionnant une série de versements à son profit pour la présidentielle de 2007, a été transmis aux enquêteurs, qu'un autre de ses proches a été à son tour mis en examen, Nicolas Sarkozy a assuré que "rien" ne le ferait "dévier de (s)on engagement pour la France". "Rien ne me détournera de mon projet. Rien ne me dissuadera de tout donner pour le peuple de France. Rien", a insisté le candidat, distancé par son principal concurrent Alain Juppé, donné vainqueur du scrutin par les sondages.

"Il ne peut y avoir de place pour la faiblesse". "Quand on est candidat à la présidence de la République, on doit avoir le cuir épais. Très épais", a-t-il lancé. "Quand on aspire à conduire le destin de notre pays, on ne se laisse pas impressionner par la moindre manœuvre, aussi grossière soit-elle". "Quand on sait l'ampleur des défis que notre pays doit relever, on ne recule pas, même devant la bassesse, même devant l'outrance, même devant la calomnie, même devant la trahison. Au contraire, on est fort, parce qu'on sait qu'il ne peut y avoir de place pour la faiblesse pour celui qui veut vraiment changer notre pays."

"Ils se décourageront avant moi". "Ceux qui pensent pouvoir m'atteindre doivent savoir que j'ai une capacité de résistance, une détermination et une volonté que l'expérience du pouvoir et de la vie n'a eu de cesse de renforcer. Je ne suis d'ailleurs pas le premier à subir de telles attaques. Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et même François Mitterrand ont eu leur lot de caricatures, d'insultes, de coups bas", a-t-il fait remarquer. "Ma sérénité et mon sang-froid sont, au minimum, égaux à ceux dont ils ont su faire preuve à l'époque. Ceux qui pensent pouvoir me décourager doivent savoir qu'ils se décourageront avant moi. Ceux qui veulent démobiliser notre électorat doivent savoir que je (...) ne laisserai personne vous dire ce qu'il faut penser. Les débats qui seraient acceptables et ceux qui ne le seraient pas", a-t-il également affirmé.