Marion Maréchal était l'invitée ce dimanche du Grand Rendez-vous. 1:50
  • Copié
Europe 1 , modifié à
Invitée du Grand Rendez-vous Europe 1/ CNews/ "Les Echos", l'ancienne députée Marion Maréchal, et soutien d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle, est revenue sur la nécessité à ses yeux de l'union des électeurs de droite. Pour elle, si le candidat "Reconquête!" arrive au second tour, "le paysage politique ne sera plus jamais le même".

A quelques semaines du premier tour de l'élection présidentielle, Éric Zemmour peine à dynamiser sa campagne. Selon un dernier sondage Ifop pour le JDD effectué les 17 et 18 mars 2022, le candidat "Reconquête!" obtient seulement 12% des intentions de vote au premier tour. Le polémiste est ainsi loin derrière le président-candidat Emmanuel Macron (29.5% des intentions de vote), ou encore de Marine Le Pen (18.5%). 

Mais pour Marion Maréchal, l'ancien journaliste a toutes ses chances d'accéder au second tour de la présidentielle, assure-t-elle sur le plateau d'Europe 1/Cnews/ "Les Echos". "Ce que doivent entendre les électeurs de droite, c'est que si Éric Zemmour arrive au second tour, le paysage politique français ne sera plus jamais le même", explique l'ancienne députée FN du Vaucluse. 

Appel à l'union des électeurs de droite

Marion Maréchal prévient : "Si on maintient un duel au second tour qui est déjà advenu (ndlr : Macron - Le Pen), ou pire encore, si on a un duel Macron-Mélenchon, (...) la vie politique restera inchangée, glacée, comme nous le voyons déjà depuis des années."

Pour y remédier, le soutien d'Éric Zemmour appel les électeurs de droite à l'union derrière Éric Zemmour. Un phénomène qu'elle a pu déjà observer parmi les partisans du candidat "Reconquête!" : "Sur le plan des Français qui annoncent vouloir voter Zemmour, la moitié à peu près vient de l'électorat de François Fillon et l'autre de Marine Le Pen", explique-t-elle, ajoutant : "C'est déjà une grande victoire". 

Pour Marion Maréchal "la porte" à rejoindre Eric Zemmour "est ouverte". "Prenons là. En tout cas, moi je l'ai prise", conclut-elle.