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Alexis Delafontaine , modifié à
A une semaine du premier tour de la présidentielle, les candidats se lancent à fond dans une confrontation de communication politique. A gauche, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot sont les deux mieux placés et ont une stratégie de campagne totalement différente.
DÉCRYPTAGE

Deux candidats de gauche et deux stratégies de communication totalement opposées. A une semaine du premier tour de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot cherchent à marquer des points chacun à leur manière. Alors que le leader des Verts se veut omniprésent, le candidat insoumis, lui, n'a jamais été aussi discret... 

Jean-Luc Mélenchon se fait rare

Jean-Luc Mélenchon, à 16% dans les sondages, veut absolument éviter le faux pas à quelques jours du premier tour. Depuis un mois, le leader insoumis se fait rare, participant uniquement à ses démonstrations de force hebdomadaire avec un discours et une scénographie millimétrés. Il refuse donc d’enchainer les plateaux télés ou radios pour ne pas retomber dans le piège de 2017. A l’époque, lors de la dernière semaine, l’insoumis proposait "l’alliance bolivarienne" avec le Venezuela. Une erreur qui lui coûta très cher.

Yannick Jadot occupe l'espace médiatique

Contrairement au candidat insoumis, Yannick Jadot, à 6% dans les sondages, cherche à occuper l’espace médiatique à coups de débats télévisés et d'opérations chocs, comme samedi à Compiègne contre la chasse à courre. Une façon pour le leader des Verts de stopper la dynamique de vote utile pour Jean-Luc Mélenchon en s’imposant comme un candidat crédible à gauche. Une stratégie qui n’effraye pas les Insoumis : "Il est partout, inaudible et très banal", tacle l’un d’entre eux.