Présidentielle : pour Jadot, Macron «se cache» car il n'a «rien fait sur l'écologie»

Yannick Jadot
"Ce gouvernement n'a pas fait la sortie des pesticides, n'a pas soutenu l'agriculture et l'alimentation bio", a ajouté Yannick Jadot. © ANDREA SAVORANI NERI / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP
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avec AFP , modifié à
Accusant Emmanuel Macron d'être le "président des lobbies", le candidat EELV à la présidentielle, Yannick Jadot a estimé que l'actuel président "n'a rien fait sur l'écologie". "Il est temps que le débat s'ouvre sur son bilan sur l'écologie", a-t-il poursuivi, regrettant aussi que le gouvernement laisse Total "détruire le climat plutôt que de le réorienter, avec toute son intelligence, vers les énergies renouvelables".

Le candidat écologiste Yannick Jadot a estimé jeudi soir sur France 2 que le président Emmanuel Macron "se cache dans cette précampagne" présidentielle, car "il est le président des lobbies" et "n'a rien fait sur l'écologie".

"Ils n'ont rien fait sur l'écologie"

Yannick Jadot a expliqué que "pas un représentant du gouvernement, de la macronie, ni le porte-parole, ni aucun ministre n'ont accepté de venir débattre", avec lui dans l'émission de France 2 "Élysée 2022". "Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont aucun bilan, ils n'ont rien fait sur l'écologie, sur la fin des élevages en cage, sur la fin du glyphosate. Le plan Marshall sur la rénovation (des logements, ndlr), Emmanuel Macron ne l'a pas fait", a-t-il martelé. "Ce gouvernement n'a pas fait la sortie des pesticides, n'a pas soutenu l'agriculture et l'alimentation bio", a-t-il ajouté. Selon lui, "Macron, c'est l'action climatique en 2040, moi, c'est demain".

"Ce président, condamné deux fois pour inaction climatique par les tribunaux français, se cache dans cette précampagne, il se carapate, parce qu'il est le président des lobbies", a-t-il dénoncé alors qu'Emmanuel Macron n'a toujours pas officialisé sa candidature pour la présidentielle des 10 et 24 avril. 

"Il est temps que le débat s'ouvre sur son bilan sur l'écologie"

"Il est temps que le débat s'ouvre sur son bilan sur l'écologie", a-t-il poursuivi, regrettant aussi que le gouvernement laisse Total "détruire le climat plutôt que de le réorienter, avec toute son intelligence, vers les énergies renouvelables". Sur les transports, il a assuré qu'il ne prévoyait "pas d'augmentation de l'essence ni de la taxe carbone".

Il a réitéré sa promesse d'interdire la chasse le week-end et pendant les vacances scolaires, et a proposé de doubler le prix du permis de chasse. "Dans pleins de pays européens, on interdit la chasse plusieurs jours par semaine et ça se passe très bien", a-t-il dit.