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Thibaud Hue, édité par Solène Leroux , modifié à
Trois des principaux candidats à l'élection présidentielle n'ont toujours pas leurs 500 signatures. Certains maires ont accepté de les parrainer en précisant qu'un parrainage ne valait pas soutien. Preuve qu'il faut changer de système pour le vice-président de l'Association des maires de France.

La polémique autour de la course aux parrainages pour les candidats continue. Certains élus posent la question de la pertinence de ce système. Trois des principaux candidats à l'élection présidentielle n'ont toujours pas leurs 500 signatures : Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Éric Zemmour. Certains maires ont accepté de les parrainer en précisant qu'un parrainage ne valait pas soutien. Une nuance qui pourrait semer le trouble dans leur électorat. Preuve qu'il faut changer de système pour le vice-président de l'Association des maires de France.

Philippe Laurent milite pour un parrainage citoyen, "c'est-à-dire un parrainage qui soit accordé par les citoyens eux-mêmes". Dans cette configuration, "chaque électeur aurait la capacité de parrainer un candidat et celui qui atteindrait, par exemple, 100.000 ou 200.000 parrainages aurait la possibilité d'être effectivement candidat".

Que le maire reste fédérateur

D'après le maire UDI de Sceaux, "ça aurait le mérite d'éviter aux maires de se trouver dans des situations difficiles" puisque "les pressions qui peuvent être subies par des maires, qui n'ont pas demandé ça, font que c'est une situation qui leur est évidemment relativement insupportable".

Pour Philippe Laurent, "même dans une grande commune", le maire a le souci "de rassembler, de ne pas rajouter un clivage à ceux qui peuvent déjà exister en disant 'Moi, je parraine untel et donc implicitement, je soutiens untel'". Et de conclure : "Je pense que vraiment, ce système est totalement obsolète."