Présidentielle : «Le quinquennat qui s’ouvre devra être celui des classes moyennes», assure Xavier Bertrand

Xavier Bertrand
© Capture d'écran Europe 1
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Solène Delinger , modifié à
Xavier Bertrand était l'invité d'Europe 1 ce mardi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, le président LR de la région des Hauts-de-France a affirmé que le prochain quinquennat devrait être "celui des classes moyennes". Pour lui, seule Valérie Pécresse propose des solutions concrètes à cette tranche de la population. 
INTERVIEW

Valérie Pécresse est la candidate des classes moyennes. C'est du moins ce qu'affirme Xavier Bertrand. Invité au micro de Sonia Mabrouk ce mardi matin sur Europe 1, le président LR des Hauts-de-France a estimé que le quinquennat qui allait s'ouvrir devrait être "celui des classes moyennes". Et, pour lui, seule la candidate de la droite propose des solutions concrètes à cette tranche de la population.  

Sortir des 35h et rachat des RTT

 

"Sur le travail, sur le fait de pouvoir dépasser voire même sortir de sortir des 35h, de pouvoir racheter ses RTT... Ce que propose Valérie Pécresse, ce sont des solutions pour les classes moyennes", soutient Xavier Bertrand pour qui les classes moyennes ont été délaissées depuis l'élection d'Emmanuel Macron. "Elles ont perdu espoir", déplore-t-il sur Europe 1. Le président de la région des Hauts-de-France assure que la droite "veut leur redonner confiance". 

 

Pécresse, une femme "d'ordre et d'autorité" 

Pour Xavier Bertrand, si Valérie Pécresse est "la candidate de tous les Français", elle donnera la "priorité" aux classes moyennes. "Valérie Pécresse est une femme d'ordre et d'autorité", ajoute-t-il. "Mais c'est aussi une femme qui veut redonner de l'espoir". Le président LR des Hauts-de-France tire la sonnette d'alarme : un deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron serait catastrophique pour la France. "Notre pays connaît un désordre sans pareil depuis cinq ans, rien n'est tenu. En matière de sécurité, rien n'a été fait", dénonce-t-il. "C'est un échec sans précédent". 

"Si on veut que ça change en matière de sécurité, il faut changer de président et il faut choisir Valérie Pécresse", conclut-il.