Valérie Pécresse 1:29
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Alexandre Chauveau , modifié à
Emmanuel Macron présente son programme aujourd’hui. On connaît déjà quelques mesures comme la retraite à 65 ans ou la construction de nouveaux réacteurs EPR. Des propositions déjà présentes dans le programme de Valérie Pécresse, à tel point que la candidate des Républicains accuse le président de lui emprunter ses idées, et fait tout pour se démarquer du "président-candidat".

Valérie Pécresse était hier soir en réunion publique à Meaux, devant des militants sûrs de leur vote, mais qui reconnaissent une certaine porosité dans les programmes. Gilles, 65 ans, drapeau français en main, reconnaît qu'entre Valérie Pécresse et Emmanuel Macron, il y a un certain nombre d'idées en commun. "Ça se joue dans la finesse. Fondamentalement, ils sont un peu cousins quelque part", confie-t-il sur Europe 1.

"On en marre des candidats qui font de belles promesses"

Alors pour parer cet argument, Valérie Pécresse tente une nouvelle fois d'afficher sa différence avec le président sortant, accusé de n'être que dans la séduction, là où elle aurait le courage des réformes. "Je veux faire. Je veux avoir ce courage. Je veux des résultats. Je veux qu'on change la politique. On en a marre de ces candidats qui font de belles promesses, qui font des beaux sourires, qui font des beaux discours. Et après, il n'y a plus rien. Ça fait dix ans que les Français attendent des résultats et ça fait dix ans qu'ils sont déçus", a-t-elle lancé face à ses militants. 

Emmanuel Macron, le "candidat du faux"

Mathieu, qui a toujours voté à droite, ne changera pas le 10 avril. Il a été conquis par le discours de la candidate LR. "Personnellement, je ne regarde que le programme de Valérie Pécresse. Je trouve qu'Emmanuel Macron est le candidat du faux. Il est plutôt à vouloir plaire plutôt que porter réellement des idées et les mettre en place", explique-t-il à Europe 1. Distancée de près de 20 points dans certains sondages par Emmanuel Macron, Valérie Pécresse n'a plus que 24 jours pour tenter de convaincre un électorat de centre droit dont une part importante lui échappe jusqu'ici.