Anne Hidalgo 4:36
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Manon Fossat , modifié à
Invitée sur Europe Matin Week-End dimanche, la candidate à l'élection présidentielle Anne Hidalgo a assuré que même si Christiane Taubira se déclare elle aussi, elle maintiendra sa candidature. Si elle a regretté que son idée de primaire de la gauche ne soit pas partagée par les autres candidats, elle a assuré que cela n'enlève rien à son projet.

A trois mois de la présidentielle, la gauche reste émiettée entre cinq candidatures -Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Fabien Roussel et Arnaud Montebourg-, auxquelles il faut ajouter Christiane Taubira, qui "envisage" de se présenter mi-janvier et plaide comme la maire de Paris, pour une primaire. Invitée de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe Matin Week-End dimanche, la candidate à l'élection présidentielle Anne Hidalgo, a assuré que même si l'ancienne garde des Sceaux se déclare, elle se portera quand même candidate et s'est engagée "à ne pas renoncer". 

"Une candidature de plus et pas une de moins"

"Je suis candidate, je suis investie, j'ai pris ce totem de l'unité parce qu'il me paraît important et c'est aussi ce que demande le peuple de gauche. Ma candidature est là et je la porte maintenant depuis plusieurs mois. C'est aussi la candidature soutenue par le parti socialiste et par la famille de la gauche républicaine en France", a-t-elle affirmé.

 

"Si elle - Christiane Taubira - est candidate, elle ira avec je ne sais quelle force politique ni quel programme ou quel projet, mais ça n'enlève rien au fait que ce sera une candidature de plus et pas une de moins. Mais moi je suis candidate", a encore ajouté la maire de Paris. "Le piège de la présidentielle en France est que l'on attend toujours l'homme ou la femme providentiel. Mais ça n'existe pas et tant mieux", a-t-elle poursuivi en référence notamment à la candidature d'Emmanuel Macron en 2017.

"Depuis trois mois ce que j'ai fait c'est rassembler ma famille, mettre en place les équipes, proposer ce chemin de l'unité qui est rejeté notamment par Yannick Jadot", a insisté Anne Hidalgo. "Mais maintenant j'avance."