Tous les champions de la gauche sont sous les 10% dans le dernier sondage Elabe. 1:16
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Louis de Raguenel, édité par Ugo Pascolo , modifié à
Alors que les candidats de gauche sont à la peine dans les sondages, Arnaud Montebourg annonce être prêt à offrir sa candidature à un projet commun. De son côté, Anne Hidalgo devrait proposer la tenue d'une primaire, tandis qu'un nom revient beaucoup pour unifier la gauche : celui de Christiane Taubira.

À la peine dans les sondages, la gauche, dont tous les champions sont sous la barre des 10%, va-t-elle se réunir autour d'une candidature unique pour la prochaine élection présidentielle ? C'est en tout cas le souhait d'Arnaud Montebourg, crédité de 2% d'intentions de vote dans le dernier sondage Elabe, qui a déclaré dans une lettre postée sur Twitter être "prêt à offrir [sa] candidature à un projet commun". Concrètement, il est prêt à renoncer à sa candidature pour permettre l'union de la gauche.

Hidalgo a proposé une primaire de la gauche

De son côté, Anne Hidalgo, invitée du 20h de TF1 ce mercredi soir, a appelé les candidats de gauche à participer à une primaire, pour rassembler une gauche "fracturée". "Cette gauche qui désespère beaucoup de nos concitoyens, doit se retrouver, se rassembler pour gouverner", a-t-elle déclaré. L'exercice de la primaire avait permis à François Hollande de remporter la présidentielle de 2012, mais elle n'avait pas rencontré le même succès cinq ans plus tard avec Benoit Hamon. Ce dernier étant éliminé dès le premier tour avec 6,35% des suffrages.

Christiane Taubira comme clé de voute de l'union ?

Depuis plusieurs semaines, la gauche cherche une solution pour essayer de n'avoir qu'une seule candidature. Certains ténors ont même essayé de convaincre François Hollande, qui a décliné. L'ancien président soutient d'ailleurs toujours Anne Hidalgo, mais il dit beaucoup de bien également d'une personne dont le nom revient d'ailleurs souvent lorsqu'est évoqué l'union de la gauche… Christiane Taubira.

Mais cette hypothèse ne va pas de soit non plus : Yannick Jadot refuse catégoriquement de céder sa place car il a remporté une primaire. Même son de cloche chez Jean-Luc Mélenchon, qui considère être le seul capable d'accéder au second tour de la présidentielle.