Adrien Quatennens 2:04
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Mathilde Durand , modifié à
Le député du Nord et coordinateur la France Insoumise, Adrien Quatennens, assure sur Europe 1 dans "le Grand Rendez-vous" que Jean-Luc Mélenchon est le "bon profil" pour l'élection présidentielle de 2022. Ce dernier n'a pas encore déclaré officiellement de candidature. 
INTERVIEW

Malgré un contexte sanitaire troublé, l'élection présidentielle de 2022 est dans la ligne de mire des partis politiques. "Je suis intimement convaincu que Jean-Luc Mélenchon est le bon profil pour cette élection", assure Adrien Quatennens, député La France Insoumise du Nord, coordinateur du mouvement sur Europe 1 à l'occasion du Grand Rendez-vous. Le chef de file des Insoumis n'a pourtant pas encore annoncé sa candidature officielle en vue du prochain scrutin présidentiel.

"Il semble se dégager d'après ceux qui ont été consulté un large consensus", ajoute le député du Nord, qui souligne l'expérience, "la cohérence idéologique dans la durée" de Jean-Luc Mélenchon. "Quel responsable politique, de sa génération, a fait apparaître autant de nouveaux personnages jusque sur les plateaux ?", questionne-t-il. "Nous avons le programme, les propositions mais aussi les équipes prêtes à gouverner." 

"Je crois qu'en 2022, il faudra quelqu'un qui dit clairement que nos institutions sont à bout de souffle et qu'il faut en passer par une Sixième République et une Assemblée constituante", ajoute Adrien Quatennens. "Il va falloir partager les richesses et engager la bifurcation écologique". 

"Il faut s'accorder sur le fond" 

Quant au rassemblement de la gauche derrière un candidat unique, le député reste sur ses gardes. "Nous pensons que l'unité n'est pas un programme en soi", explique Adrien Quatennens, député la France Insoumise du Nord. "Si on peut éviter des divisions inutiles, évidemment. La ligne est claire : pas de divisions artificielles et pas d'union superficielle. Il faut s'accorder sur le fond. Parce que le principal défi va être de mobiliser l'électorat abstentionniste."

Selon lui, l'abstention est marquée sociologiquement. "C'est d'abord les jeunes, les ouvriers, les employés, les milieux populaires", énumère le député. "Je suis persuadé que si ces gens se mobilisent et intériorisent le fait que le rendez-vous de 2022 permet de régler beaucoup de leurs problèmes et de renverser un peu la table, alors il y a effectivement un point de passage pour nous".