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Alexandre Chauveau, édité par Juliette Moreau Alvarez , modifié à
Il devrait rendre sa décision publique cette semaine : Bruno Retailleau pourrait être candidat à la présidence des Républicains, face à Éric Ciotti ou encore Aurélien Pradié. Si le sénateur garde de nombreux atouts dans sa manche, certains obstacles pourraient rendre son élection difficile.

Bruno Retailleau pourrait présenter sa candidature à la présidence des Républicains, sa décision est attendue cette semaine. Le patron des sénateurs LR ne voudrait pas voir le parti se diviser avec un duel Éric Ciotti et Aurélien Pradié. Si l'homme politique réfléchit encore, sa décision pencherait fortement du côté d'une candidature.

Un rassembleur de la droite ?

Le sénateur de Vendée est sollicité par de nombreux élus, qui voient en lui un président susceptible de rassembler sa famille politique, même si sa ligne libérale et conservatrice ne fait pas forcément l'unanimité. François-Xavier Bellamy, Philippe Juvin ou encore Gérard Larcher, tous des soutiens au sein du parti, vantent ses qualités de chef, capable de ménager les différentes sensibilités au sein de sa majorité au Sénat.

Autre argument en faveur de sa candidature : son travail de fond, unanimement salué. Bruno Retailleau compte bien réarmer idéologiquement le parti. Il a d'ailleurs échangé avant l'été avec plusieurs intellectuels, pour tenter de renouveler le logiciel de pensée à droite.

En cas de candidature, Bruno Retailleau se heurterait néanmoins à plusieurs obstacles. Son département, la Vendée, ne comptait il y a un an que 700 adhérents, un nombre très faible comparé notamment aux 10.000 militants des Alpes-Maritimes, fief du candidat déclaré Éric Ciotti. Enfin, le soutien de Laurent Wauquiez dans cette élection devrait peser lourd. Et si les deux hommes entretiennent de très bonnes relations, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes serait à ce stade plus enclin à soutenir le député des Alpes-Maritimes.