1:45
  • Copié
, modifié à
Pour le président du Sénat, l'éloignement de certains macroniens de la première heure est la conséquence d'un exercice trop "vertical" du pouvoir par le chef de l'Etat.
INTERVIEW

Benjamin Griveaux et Mounir Mahjoubi quittent le gouvernement pour tenter de conquérir Paris. Deux ans après son élection, Emmanuel Macron a ainsi vu nombre deux de ses soutiens de la première heure s’éloigner, mercredi. Une situation qui, pour Gérard Larcher, le président du Sénat, trahit un exercice du pouvoir trop autoritaire.

"Peut-être que ça traduit un mode de gouvernance fait de verticalité - j’espère que le 'grand débat' va nous permettre d’en sortir – et, peut-être, [que ça traduit] la solitude du chef de l’Etat", a-t-il commenté au micro d'Audrey Crespo-Mara sur Europe 1.

>> De 7h à 9h, c’est deux heures d’info avec Nikos Aliagas sur Europe 1. Retrouvez le replay ici

Rétablir un dialogue. "C’est une observation que je me fais parfois", poursuit le député des Yvelines. "Il y a des moment où je pense qu’il faudrait que nous partagions plus, y compris quand il y a des débats, y compris quand on peut avoir des divergences, pour sortir de la crise qui est plus profonde que je ne l’imaginais", explique-t-il. "Il y a une France du dehors, il faut que nous la ramenions dans la République, que nous fassions communauté nationale", conclut-il.