Passation : Darmanin assure les policiers de son "soutien total", Castaner exprime sa "fierté"

Gérald Darmanin Christophe Castaner passation de pouvoirs Intérieur Thomas SAMSON / AFP
Gérald Darmanin lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur, Christophe Castaner. © Thomas SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
Le nouveau ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a apporté son "soutien total" aux forces de l'ordre, mardi lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Christophe Castaner. Ce dernier a fait part de sa "fierté", après vingt mois passés place Beauvau. 

Le nouveau ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a assuré les membres des forces de l'ordre de son "soutien total" promettant d'être "le premier d'entre eux", mardi lors de la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Christophe Castaner. Qu'ils soient "assurés de mon soutien total. Qu'ils ne doutent jamais que je serai toujours le premier d'entre eux", a déclaré Gérald Darmanin.

"Je défendrai tout ce qui peut être défendu, je soutiendrai tout ce qui peut être soutenu", a ajouté le ministre évoquant un ministère du "refuge" et de "l'exemple".  "Le ministère de l'Intérieur est celui de la protection des Français", a-t-il complété, alors que sa nomination est vivement critiquée en raison d'une plainte pour viol le visant. 

"La foi ne doit jamais être au-dessus de la loi" 

Il "est le premier des ministères sociaux car quand il n'y a pas d'ordre républicain, ce sont les plus faibles d'entre nous qui trinquent", a affirmé Gérald Darmanin, aux côtés de la nouvelle ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa.

S'il a rappelé l'importance de "la liberté de conscience et de croyance", il a aussi affirmé que "la foi, jamais ne doit être au-dessus de la loi. Nous devons être intraitable avec ce que le président de la République a qualifié de séparatisme" et "lutter de toutes nos forces contre l'islamisme politique qui attaque la République".

La "fierté" de Christophe Castaner 

Christophe Castaner qui quitte au bout d'une vingtaine de mois la place Beauvau, a fait part de sa "fierté", notamment des chantiers engagés, le schéma national du maintien de l'ordre, le livre Blanc sur la sécurité intérieure et le combat contre les violences sexuelles et sexistes. Il a dit avoir défendu les forces de l'ordre "à chaque instant" mais leur avoir aussi "parlé avec franchise de déontologie". "Je ne le regrette pas", a-t-il complété.

"Être leur ministre c'est les défendre mais c'est aussi être exigeant", a-t-il souligné. Il a rendu un vibrant hommage à son secrétaire d'Etat, Laurent Nuñez, dont Gérald Darmanin a dit qu'il continuerait à "servir l'intérêt général et ce ministère".