"Pas de triche" au PS, assure Rebsamen

L'ancien ministre du Travail a tenu mardi à "rassurer" le député Luc Carvounas, assurant qu'il n'y avait "pas de triche, maintenant" au PS.
L'ancien ministre du Travail a tenu mardi à "rassurer" le député Luc Carvounas, assurant qu'il n'y avait "pas de triche, maintenant" au PS. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
"Luc Carvounas, je peux le rassurer, il n'y a pas de triche au Parti socialiste maintenant", même si dans le passé, "il y en a eu, bien sûr, comme dans toutes les formations politiques", a déclaré François Rebsamen mardi.

François Rebsamen, maire de Dijon et soutien de Stéphane Le Foll, a tenu mardi à "rassurer" le député Luc Carvounas, assurant qu'il n'y avait "pas de triche, maintenant" au PS, même s'il y a pu y en avoir dans le passé. "Luc Carvounas, je peux le rassurer, il n'y a pas de triche au Parti socialiste maintenant", même si dans le passé, "il y en a eu, bien sûr, comme dans toutes les formations politiques", a déclaré François Rebsamen sur RTL.

"On ne dit pas que c'est une mafia". François Rebsamen a également répliqué aux piques de l'ancienne ministre PS de l'Ecologie Delphine Batho, qui a annoncé sa candidature au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste lundi, critiquant un parti devenu "une petite mafia politique". "Je le dis à Delphine Batho, (...) ce n'est pas comme ça qu'on lance sa propre candidature, on ne dit pas que c'est une 'mafia' (...) quand on prétend en prendre la tête. Ce n'est pas le genre de mots qu'il faut dire", a dit François Rebsamen.

Cinq candidats. Outre Delphine Batho, quatre candidats se sont déclarés pour la présidence du PS : l'ancien ministre Stéphane Le Foll, le patron des députés PS Olivier Faure, le député du Val-de-Marne Luc Carvounas et le député européen Emmanuel Maurel. Stéphane Le Foll "a une force que n'a pas Olivier Faure", "il est sérieux, combatif, il a cette connaissance de l'appareil d'Etat dont on a besoin aujourd'hui", a estimé l'ancien ministre du Travail. Concernant "François Hollande et le quinquennat, nous avons un devoir d'inventaire, on fera cet inventaire", a-t-il également affirmé. "L'année 2016 a été tellement terrible pour la gauche, on ne peut pas rester comme ça, sans se le dire et sans l'étudier, on va le faire (...) sereinement".