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L'Assemblée nationale française a adopté dans la nuit de mardi à mercredi le projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral propre au scrutin provincial de Nouvelle-Calédonie, décrié par les indépendantistes, sur fond de fortes violences dans l'archipel.
Après les sénateurs, les députés ont adopté le texte du gouvernement par 351 voix contre 153. La réforme devra encore réunir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles, mais Emmanuel Macron a promis qu'il ne le convoquerait pas "dans la foulée" de ce vote, pour laisser une dernière chance aux discussions entre les parties locales.
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Des discussions avant le Congrès
Pour l'obtenir, il utilise le vote des députés intervenus dans la nuit comme moyen de pression. Ainsi, dans un courrier envoyé ces dernières heures, Emmanuel Macron invite les élus de Nouvelle-Calédonie à discuter avec le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer dès que possible à Paris.
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Le chef de l'État envisage deux hypothèses : soit ses futures discussions avec le gouvernement aboutissent et un nouveau projet de révision constitutionnelle verra le jour où alors les échanges ne débouchent sur rien et le président réunira alors le Congrès avant la fin juin pour entériner la très sensible réforme du corps électoral qui vient d'être adoptée à l'Assemblée.