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«Nous voulons porter cette révolution des libertés» : Éric Ciotti détaille les contours de sa loi «tronçonneuse»

Europe 1.fr - Mis à jour le . 1 min

Éric Ciotti, président fondateur de l’Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews mardi. Au micro de Sonia Mabrouk, il a détaillé les concours de sa loi "tronçonneuse" pour couper dans les dépenses publiques.

Une loi "tronçonneuse". Invité de La Grande interview Europe 1-CNews mardi, le président de l’Union des droites pour la République, Éric Ciotti, a fustigé le mille-feuille administratif. S'inspirant du gouvernement argentin, le député des Alpes-Maritimes a expliqué souhaiter une loi "tronçonneuse" pour supprimer les normes, les dispositifs qu'il qualifie de liberticides et créer une nouvelle organisation territoriale. "Nous voulons porter cette révolution des libertés. Nous sommes dans une rupture programmatique. Nous ne pouvons plus continuer à être asphyxié par le record d'Europe des dépenses publiques", a-t-il lancé.

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Créer une nouvelle organisation territoriale

Alors que le Sénat examine en ce moment la partie "dépenses" du projet de budget de l'État, Éric Ciotti a estimé qu'il fallait diminuer les dépenses publiques avec "des propositions très simples" en supprimant les régions, des agences d’État comme les ARS, les rectorats et créer ainsi deux niveaux de collectivités. "Nous voulons supprimer un quart de ces agences qui ne servent à rien et qui coûtent beaucoup. Nous voulons supprimer beaucoup de normes, il y en a 400.000 en France et ces normes nous font perdre quatre points de croissance, c'est 120 milliards d'euros par an", a-t-il détaillé.

Supprimer les lois "qui brident l'innovation"

Éric Ciotti souhaite également supprimer des lois comme la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) qui impose à certaines communes de disposer d’un nombre minimum de logements sociaux, ou celles concernant les diagnostics énergétiques. Il faut supprimer "tout ce qui bride l'innovation, il faut qu'on soit un pays de libertés", a-t-il conclu.