Jean Leonetti (LR) était l’invité lundi matin de la matinale d’Europe 1. 5:00
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Manon Bernard , modifié à
Jean Leonetti, l’un des cadres du parti Les Républicains, chargé de trouver un candidat commun pour la droite et du centre pour la présidentielle de 2022, était l’invité lundi matin de la matinale d’Europe 1. Il a affirmé qu'il ne "pouvait pas y avoir de démarche solitaire" pour gagner l'élection.
INTERVIEW

Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Bruno Retailleau ou encore Laurent Wauquiez, les prétendants de droite à l’élection présidentielle de 2022, déclarés candidats officiellement ou non, sont nombreux. Face à cette division, les cadres des Républicains tentent de rassembler et de convaincre les candidats sur l’organisation d’une primaire. Pour Jean Leonetti, l’une des figures de cette organisation pour la conquête du pouvoir, "il ne peut pas y avoir de démarche solitaire". Il était l'invité d'Europe 1, lundi matin

"On veut un candidat de rassemblement"

"C'est très bien que chacun soit en campagne et présente son projet et sa personnalité. Mais nous n'avons pas de candidat naturel", assure Jean Leonetti. "Un candidat naturel, par exemple, c'est Nicolas Sarkozy, président de la République en 2012 qui se représente. C'est tout à fait logique. Après un candidat consensuel, existe t il ? Non. C'est une évidence."

L'ancien vice-président des Républicains précise que cette primaire ne concerne pas uniquement sa famille politique. "Ce qu'on veut, c'est un candidat de rassemblement. Non pas d'une famille politique, mais d'une famille de pensée politique, de la droite et du centre", affirme Jean Leonetti. "Cette démarche s'élargit donc à la fois à des personnalités qui ont été LR et qui nous ont quittés et des personnalités qui font partie de la mouvance centriste", reprend-t-il.

"Je ne renoncerai pas"

Jean Leonetti fait notamment référence à Xavier Bertrand, le premier candidat à droite à s'être déclaré pour 2022. Mais le président de la région des Hauts-de-France, ancien membre des Républicains, martèle qu'il ne participera pas à une éventuelle primaire de la droite et du centre. "Je ne renoncerai pas", lance Jean Leonetti. "Je crois que nous sommes tous convaincus, y compris lui, qu'il ne peut pas y avoir de démarche solitaire", ajoute le maire d'Antibes à propos de Xavier Bertrand. 

"Mon travail, c'est d'essayer de trouver un point de convergence", clame Jean Leonetti. Ce membre historique des Républicains affirme qu'il va falloir rassembler pour gagner. Et ne pas décevoir les militants de la droite. "Ces gens-là nous pardonneront de perdre sur nos idées mais ne nous pardonneront pas de perdre sur nos divisions et nos égoïsmes", conclut-il.