«Nicolas qui paie» : comment ce mouvement, regardé de très près par le gouvernement, est en train de se structurer ?
Vous avez sans doute entendu parler de ce mouvement né sur les réseaux sociaux et suivi par des milliers de Français de la classe moyenne qui disent avoir "un ras-le-bol fiscal". Ce mouvement, initialement satirique et éparpillé sur les réseaux sociaux, est en train de se structurer et des figures émergent en ligne.
"Nicolas qui paie" est un mouvement qui est né sur les réseaux sociaux, suivi par des milliers de Français de la classe moyenne qui disent avoir un "ras-le-bol fiscal". Un mouvement qui, à l'origine, était satirique, éparpillé, et qui commence maintenant à se structurer.
"Nous voulons voir nos idées reprises par les décideurs politiques"
Les gros influenceurs de ce mouvement, comme Nicolasquipaie, sont déjà suivis par des dizaines de milliers d'internautes. À droite et au Rassemblement national, de nombreux élus partagent ces témoignages. Une satisfaction pour le fameux Nicolas, qui préfère rester anonyme, interrogé par Europe 1.
"On veut que nos idées soient reprises par les décideurs politiques. Je ne veux pas créer un parti", dit-il. La méthode rappelle celle des Gilets Jaunes. "Un jour nous proposerons peut-être une action dans la rue". Au-delà des réseaux sociaux, ajoute un autre influenceur.
Des affiches, des stickers et des flyers sont déjà imprimés et prêts à être distribués, mais leur priorité reste de s'imposer dans le débat public. "On travaille avec des bénévoles pour vulgariser et diffuser notre message", confit l'influenceur. Et pour l'instant, c'est une réussite. À tel point que le gouvernement surveille de près ce mouvement, craignant une révolte fiscale.
Les influenceurs, eux, redoutent d'être muselés sur les réseaux sociaux pour éteindre l'incendie avant qu'il ne se propage.