Municipales : le maire LR sortant, Jean-Luc Moudenc, réélu à Toulouse

Jean-Luc Moudenc, maire LR sortant soutenu par En Marche, a revendiqué dimanche une victoire confortable à Toulouse.
Jean-Luc Moudenc, maire LR sortant soutenu par En Marche, a revendiqué dimanche une victoire confortable à Toulouse. © AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Reconduit après avoir déjà occupé le Capitole de 2004 à 2008, Jean-Luc Moudenc, haut-fonctionnaire proche du Premier ministre Edouard Philippe, a attribué son succès, en dépit de la vague verte, au fait d'avoir pu présenter un "bilan écologiste consistant", un projet "porteur d'une écologie responsable, réaliste et pragmatique".

Jean-Luc Moudenc, maire LR sortant soutenu par En Marche, a revendiqué dimanche une victoire confortable à Toulouse, au second tour de l'élection municipale. Il affrontait l'écologiste Antoine Maurice qui emmenait une large coalition vert-gauche. "Elle est confirmée", à "un peu plus de 52%", a affirmé Jean-Luc Moudenc à son arrivée au Capitole pour y faire une allocution. Tard dans la soirée, les résultats définitifs sont tombés : il a obtenu 51,98% des voix.

"Nous avons rassemblé au delà des clivages politiques"

Il a fait part de sa "reconnaissance" aux électeurs de la quatrième ville de France, bastion municipal traditionnel du centre-droit. Jean-Luc Moudenc était arrivé en tête au premier tour avec 36%. "Nous avons rassemblé au delà des clivages politiques, proposé un projet qui rassemble", a ajouté l'élu, qui avait été donné perdant par trois sondages après qu'Antoine Maurice, 39 ans, eut réussi à fédérer tout l'arc de gauche, EELV-FI-PCF-PS-PRG.

Reconduit après avoir déjà occupé le Capitole de 2004 à 2008, ce haut-fonctionnaire proche du Premier ministre Edouard Philippe a attribué son maintien, en dépit de la vague verte en France, au fait d'avoir pu présenter un "bilan écologiste consistant", un projet "porteur d'une écologie responsable, réaliste et pragmatique". "Affirmer l'autorité républicaine, mettre en oeuvre l'option préférentielle pour les plus pauvres dans un contexte de déchirement accru du tissu social seront mes préoccupations majeures", a-t-il déclaré dans la salle d'honneur de la mairie.

Jean-Luc Moudenc avait donné dans l'alarmisme face à son rival, l'accusant d'être un cheval de Troie pour l'arrivée "d'extrémistes" au Capitole, et de menacer de "casser la croissance" à Toulouse, au moment où la capitale française de l'aéronautique doit affronter la crise du secteur induite par l'épidémie de Covid. "Je regrette le climat dans lequel s'est déroulé cette campagne, qui ne fut pas à la hauteur des enjeux pour notre ville, un climat fait de mensonges, caricatures et attaques personnelles", a déclaré Antoine Maurice, prenant acte de sa défaite.