Emmanuel Macron 1:43
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Arthur De Laborde / Crédit photo : Ludovic MARIN / POOL / AFP
Après la promulgation de la réforme des retraites, Emmanuel Macron se laisse 100 jours pour reconquérir l'opinion publique. En visite mercredi en Alsace, le président s'est heurté à la colère d'une partie des Français. Mais il reste déterminé à reprendre contact avec les citoyens, bien conscient de l'hostilité ambiante, assure-t-il.

C'est un bain de foule aux allures de bain d'acide. En visite en Alsace ce mercredi, le chef de l'État Emmanuel Macron est allé à la rencontre des Français pour la première fois depuis la promulgation de la réforme des retraites. Une rencontre qui a vite tourné à l'affrontement avec les opposants au projet du gouvernement. "Je m'y attendais et ça ne m'empêchera pas de continuer à me déplacer", a-t-il confié aux journalistes présents sur place. 

"Cette colère s'exprime"

Car le président de la République s'est fixé un marathon de 100 jours pour tenter de reconquérir l'opinion publique, malgré l'adoption de la réforme des retraites. Si le chef de l'État s'est heurté à l'impopularité de sa réforme ce mercredi, il explique avoir vu pire en termes d'hostilité lors du mouvement des gilets jaunes et relativise le caractère négatif de cette séquence. 

"Cette colère s'exprime et je ne m'attendais pas à autre chose. Mais, elle ne m'empêchera pas de continuer à me déplacer partout à travers le pays parce que nous devons continuer d'agir et d'avancer", explique Emmanuel Macron. 

Au service des Français

"Je suis au service des Françaises et des Français et je le serai par beau temps et par temps de pluie, qu'il neige ou qu'il vente", poursuit-il, insistant sur sa détermination à continuer de diriger le pays pour les quatre années à venir. Après la grisaille alsacienne, le temps devrait être plus clément ce jeudi à Ganges, dans l'Hérault, où le président va parler éducation. Pas sûr pourtant que l'accueil qui lui sera réservé soit moins mouvementé.