Macron envisage la constitution d'un «gouvernement d'union nationale», affirme Roussel

Fabien Roussel
Fabien Roussel a expliqué qu'Emmanuel Macron envisagerait la création d'un "gouvernement d'union nationale". © Ludovic MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le député PCF et ancien candidat à la présidentielle, Fabien Roussel, a affirmé mardi soir qu'Emmanuel Macron "envisageait" la constitution d'un "gouvernement d'union nationale", afin de trouver "les voies pour sortir de la situation politique" à l'Assemblée, où il a échoué à obtenir une majorité absolue.

Emmanuel Macron "envisage" la constitution d'un "gouvernement d'union nationale", afin de trouver "les voies pour sortir de la situation politique" à l'Assemblée, où il a échoué à obtenir une majorité absolue, a affirmé mardi le député PCF Fabien Roussel sur LCI. Emmanuel Macron, "m'a demandé si nos étions prêts à travailler dans un gouvernement d'union nationale" et si une telle initiative "était la solution pour sortir le pays de la crise", a ajouté Fabien Roussel, reçu mardi soir par le chef de l'Etat à l'Elysée.

"Il envisage ou la constitution d'un gouvernement d'union nationale, s'il y avait les partis pour y participer", ou "d'aller chercher les soutiens au cas par cas", selon les "sujets", a précisé l'ex-candidat communiste à la dernière présidentielle.

Macron demande l'avis de Roussel sur Borne

Le président, qui effectue entre mardi et mercredi un vaste tour de table des forces politiques, "cherche les voies pour sortir de cette situation politique où les Français lui ont envoyé un message", en n'envoyant au Palais Bourbon que 245 députés de son camp, selon Fabien Roussel. Le député a également indiqué que le chef de l'Etat avait sollicité son opinion sur "le gouvernement, la Première ministre" Élisabeth Borne.

"J'ai répondu que le sujet n'était pas la personne" car "ce sont les mesures qui sont importantes". Emmanuel Macron "va devoir composer avec l'ensemble des forces politiques". "Enfin la démocratie parlementaire va vivre, c'est un bon signal", s'est-il réjoui, appelant à "avoir beaucoup d'humilité et de responsabilité dans la période". Auparavant, les alliés d'Emmanuel Macron avaient appelé de leurs vœux une "grande coalition" comme Edouard Philippe (Horizons), ou de s'approcher au plus près d'une "union nationale", comme François Bayrou (Modem).