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Hadrien Bect, édité par R.D. , modifié à
Le chef de l’Etat se rend mercredi soir en Italie pour la première fois depuis le départ de Matteo Salvini du gouvernement. Pour évoquer les questions migratoires mais aussi pour retisser les liens avec le voisin italien.

Finis les noms d'oiseaux qui fusent de part et d'autres des Alpes. Avec le départ de Matteo Salvini du gouvernement italien, Paris peut espérer un rapprochement avec Rome sur les questions migratoires. C’est avec cette idée en tête qu’Emmanuel Macron se rend mercredi soir à Rome pour y rencontrer le président de la République Sergio Mattarella et le président du Conseil Guiseppe Conte.

"Solutions communes"

Les premiers signes sont encourageants. L'Italie a rouvert ses ports aux débarquements de migrants, et le nouveau gouvernement Conte, qualifié de "pro européen" par l'entourage d'Emmanuel Macron entend trouver précisément une solution européenne sur le sujet. Place donc à un "mécanisme stable, automatique, prévisible de répartition des migrants", voulu côté français, où l'on se dit "sûr" "de pouvoir trouver des solutions communes dans les prochaines semaines".

L’optimisme est donc de mise, même si des points de friction demeurent : Rome veut par exemple une rotation dans les ports d'accueil des migrants. Paris préfère à ce jour un débarquement dans le port le plus proche. Il subsiste donc des désaccords donc. Mais au moins, souligne un ministre, "la nouvelle donne italienne permet de renouer le dialogue".