Les propos de Laurent Wauquiez "choquants" pour 57% des Français selon un sondage

Les Français donnent largement raison à Laurent Wauquiez d'avoir assumé ses propos mardi.
Les Français donnent largement raison à Laurent Wauquiez d'avoir assumé ses propos mardi. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Près de six Français sur dix jugent "choquants" les propos de Laurent Wauquiez tenus devant des étudiants de Lyon. Mais ils sont 70% à lui donner raison de les assumer.

Près de six Français sur dix (57%) jugent "choquants" les propos de Laurent Wauquiez tenus devant des étudiants de Lyon, mais ils sont encore plus nombreux (70%) à lui donner raison de les assumer, selon un sondage Elabe* publié mercredi.

Une très forte majorité de personnes interrogées (80%) a entendu parler des propos du président du parti Les Républicains enregistrés à son insu (dont 57% voient "précisément de quoi il s'agit"). Si 57% les jugent "choquants", 42% sont d'un avis contraire, selon cette enquête pour BFMTV réalisée après l'interview de Laurent Wauquiez mardi sur cette radio. Mais la proportion est quasiment inverse auprès des seuls sympathisants de droite (41% choquants, 58% pas choquants).

Dans l'ensemble, les Français donnent raison à Wauquiez. Toutes tendances confondues, les Français donnent largement raison à Laurent Wauquiez d'avoir assumé ses propos mardi, "hormis ceux concernant Nicolas Sarkozy". C'est ainsi le cas de 83% des proches des Républicains, de 82% de l'ensemble de ceux "de droite", mais aussi de 76% des proches du FN, de 71% de ceux de la gauche, et de 59% de ceux de La République en Marche/MoDem.

"Sympathique" pour 29% des sondés. À l'issue de cet épisode, Laurent Wauquiez parait "sympathique" à 29% (-8) des Français interrogés et "capable de rassembler la droite" à 23% (-6) d'entre eux, une proportion en forte baisse par rapport à une précédente enquête de fin novembre 2017. Il est jugé "autoritaire" par 62% (+6) des Français et "inquiète" 56% (+4) d'entre eux.

*Enquête réalisée en ligne les 20 et 21 février auprès de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.