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«Les conditions n'étaient plus réunies» pour rester Premier ministre, se justifie Sébastien Lecornu après sa démission

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
«Les conditions n'étaient plus réunies» pour rester Premier ministre, se justifie Sébastien Lecornu après sa démission
«Les conditions n'étaient plus réunies» pour rester Premier ministre, se justifie Sébastien Lecornu après sa démission AFP / © Stephane Mahe / POOL / AFP

Dans une courte allocution, Sébastien Lecornu est revenu sur les raisons qui ont poussé le locataire de Matignon à la démission. "Les conditions n'étaient plus réunies" pour gouverner, a-t-il estimé, pointant également du doigt le comportement des oppositions, peu voire pas prêtes à faire des compromis.

"Les conditions n'étaient plus réunies". Dans une allocution d'une dizaine de minutes, Sébastien Lecornu a tenu à expliquer la situation qui a mené à sa démission un peu plus tôt dans la journée, qui a été acceptée par Emmanuel Macron. 

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Le renoncement à l'article 49.3 de la Constitution, pour redonner la main au Parlement, "n'a pas permis ce choc de se dire qu'on peut faire différemment", les partis politiques "continuent d'adopter une posture comme s'ils avaient tous la majorité absolue" et la composition du gouvernement "a donné lieu au réveil de quelques appétits partisans", a affirmé le Premier ministre démissionnaire dans une déclaration sur le perron de Matignon.

Bruno Retailleau responsable de sa chute ?

Sébastien Lecornu a regretté que "les formations politiques ont fait mine parfois de ne pas voir le changement, la rupture profonde que représentait le fait de ne pas se servir de l'article 49.3 de la Constitution, c'est à dire que, au fond, il n'y avait plus de prétexte pour une censure préalable".

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Mais il a clairement ciblé le président des Républicains Bruno Retailleau qui a précipité sa chute en remettant en cause dimanche soir la participation des Républicains au gouvernement à peine celui-ci formé.

"Il faut toujours préférer son pays à son parti. Il faut savoir écouter ses militants, mais toujours penser aux Français", a-t-il ajouté, laissant entendre que Bruno Retailleau avait changé d'avis au vu de la colère de ses militants face au retour de Bruno Le Maire au gouvernement.