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Victor Chabert, édité par Thibault Nadal
Remarqué comme l’une des valeurs montantes de la droite nationale lors de cette campagne présidentielle, au point que le RN voulait le récupérer, Stanislas Rigault ne rejoindra pas le parti de Marine Le Pen et candidatera bien sous l'étiquette Reconquête pour les élections législatives dans la deuxième circonscription du Vaucluse.

Dans un bar de Carpentras, c’est l’officialisation de sa candidature auprès des militants locaux. Stanislas Rigault a 22 ans, 23 dans quelques jours, il préside "Génération Z", et est membre de l’état-major de Reconquête. Depuis lundi soir, il est également le premier membre du bureau exécutif du mouvement d’Éric Zemmour à se lancer dans la bataille des législatives. Son choix s'est porté sur la deuxième circonscription de Vaucluse, mais qu’on ne lui parle pas de parachutage. Ce fils de militaire n’a pas de véritables attaches, et le revendique. Cependant, il a commencé son parcours politique par un premier engagement à Orange, un stage auprès de l’emblématique ancien maire de la Cité des Princes, ancien membre éminent du FN et étiqueté désormais "Ligue du sud".

Certains lui voient un destin présidentiel

Entre Cavaillon et L’Isle-sur-la-Sorgue, Stanislas Rigault veut "représenter une partie de la jeunesse à l’Assemblée Nationale et porter les convictions d’Éric Zemmour". Le jeune homme se projette déjà, il souhaite "s’inscrire dans une démarche de long terme avec Reconquête". C’est d’ailleurs ce qui séduit les militants locaux venus le rencontrer et le soutenir. Deux sexagénaires voient en lui "un futur Zemmour", et assurent même qu’il sera "Président de la République".

Dragué par le RN qui voulait le récupérer dans ses filets pour ces élections législatives, Stanislas Rigault fera finalement face à Bénédicte Auzanot, candidate de Marine Le Pen. Mais aussi à la LR Elisabeth Amoros, à Sylvie Viala pour la majorité, et à François Sandoz pour l’union de la gauche (NUPES).