Guillaume Larrivé, député LR de l'Yonne, était l'invité de Jean-Pierre Elkabbach dimanche. 1:57
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Laura Laplaud , modifié à
À quelques semaines du premier tour des élections législatives, les partis politiques s'activent pour tenter de décrocher une majorité. À gauche, les négociations patinent, à droite, un rapprochement avec la République en Marche est désormais envisagé. "N'ayons pas peur de nous engager", a soutenu Guillaume Larrivé, député Les Républicains (LR) de l'Yonne, invité de Jean-Pierre Elkabbach dimanche.
INTERVIEW

À l'approche des élections législatives, la droite est-elle toujours éparpillée façon puzzle ? "Je veux participer à la construction d'une nouvelle majorité pour la France", a lancé Guillaume Larrivé, député Les Républicains (LR) de l'Yonne, invité de Jean-Pierre Elkabbach dimanche. "Une nouvelle majorité pour cinq ans de mieux et pas simplement la reproduction de l'ancienne majorité de 2017 pour cinq ans de plus", a-t-il poursuivi.

Vers un rapprochement LR-LREM ?

"Emmanuel Macron a lancé un appel au rassemblement. Il est le président de la République réélu. Cet appel au rassemblement, je ne comprendrais pas que le mouvement, héritier des gaullistes, des sarkozystes, ne l'entendent pas. Et d'ailleurs, Nicolas Sarkozy lui-même, l'ancien président de la République, a eu raison de souhaiter lui aussi ce rassemblement", s'est exclamé le député LR de l'Yonne qui se positionne comme le leader de cette nouvelle majorité aux deux partis.

"Ne nous enfermons pas dans une posture anti-Macron"

Pour Guillaume Larrivé, une union entre la République en Marche et les Républicains est donc envisageable et même souhaitable. "Je suis à 100% engagé pour que le quinquennat d'Emmanuel Macron réussisse", précise-t-il.

"N'ayons par peur de nous engager activement, dès maintenant, positivement, dans la campagne, on ne va pas rester pendant cinq ans dans une opposition stérile", a-t-il glissé tout en ajoutant qu'une posture anti-Macron a déjà entraîné le parti les Républicains sous la barre des 5% à l'élection présidentielle. "Une catastrophe", selon le député de l'Yonne.