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Jacques Serais , modifié à
Pour combler son retard de six points sur la candidate de la Nupes Léa Balage El Mariky, le ministre de la Transformation et la Fonction publique, et délégué général de la République en marche, Stanislas Guerini, met les bouchées doubles et multiplie les opérations tractages dans la 3e circonscription de Paris.
REPORTAGE

Dernier jour de campagne pour les candidats aux élections législatives. La tension monte dans certaines circonscriptions, comme dans la 3e de Paris où se voit s’affronter au second tour le ministre Stanislas Guerini et Léa Balage El Mariky candidate de la Nouvelle union populaire écologie et sociale (Nupes). Au premier tour, c’est même la candidate de gauche qui est arrivée en tête, six points devant Stanislas Guerini. Le député sortant, également ministre de la Transformation et la Fonction publique, et délégué général de la République en marche n’est pas assuré de l’emporter.

"J’ai envie de continuer"

C’est une triple casquette qui fait de lui une cible de choix pour l’alliance de gauche et Stanislas Guerini le sait. Dans cette dernière ligne droite, tracts en main à la sortie du métro, le patron du parti présidentiel, refuse d’afficher une quelconque fébrilité.

"Je suis combatif parce qu’une élection ça se gagne en montrant que l’on a envie ! Et moi j’ai envie de continuer !", explique le candidat à sa succession avant de poursuivre : "Moi je suis assez convaincu que dans notre circonscription, il y a une majorité pour l’Europe, une majorité pour le travail, une majorité pour l’ordre qui me permettra d’aller convaincre, de rassembler largement dimanche soir".

Deux projets diamétralement opposés

À quelques rues de là, la candidate de l’alliance de gauche, Léa Balage El Mariky, est, elle aussi, en pleine opération de tractages. Membre d’Europe Écologie Les Verts, elle ne veut pas faire de son adversaire un symbole. "Que ce soit Stanislas Guerini ou quelqu’un d’autre qui se présente j’irai avec la même envie de gagner !", assure cette élue du 18e arrondissement de la capitale. "Pour avoir une victoire qui va nous permettre d’aller mettre en place la rénovation thermique des logements. On est en train de vivre un pic de canicule et en fait là dans nos logements, on ne peut plus dormir parce que cette nuit il va faire beaucoup trop chaud ", déclare-t-elle.

Les deux candidats ne s’invectivent pas directement, mais revendiquent des projets radicalement différents.