Législatives anticipées : le RN «refuse le principe d'un accord» avec Reconquête, regrette Marion Maréchal

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avec AFP / Crédits photo : Serge Tenani / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Le Rassemblement national "refuse le principe même d'un accord" avec Reconquête dans le cadre des prochaines élections législatives anticipées, a regretté Marion Maréchal, tête de liste du parti d'Éric Zemmour aux élections européennes, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Marion Maréchal a déploré mardi "un changement de position" du RN qui "refuse le principe même d'un accord" avec son parti, Reconquête, dans le cadre des élections législatives des 30 juin et 7 juillet. "Malgré mes tentatives de négociation, le regrettable argument qui m'a été avancé (est) qu'ils ne souhaitent aucune association directe ou indirecte avec Éric Zemmour", a expliqué dans un communiqué celle qui dirigeait la liste zemmouriste aux européennes.

Des rencontres avec Jordan Bardella et Marine Le Pen ce mardi

Marion Maréchal avait rencontré lundi après-midi Jordan Bardella et Marine Le Pen au siège du RN. À l'issue de cette entrevue, le président du parti à la flamme avait souligné que sa concurrente d'hier avait "fait preuve durant toute la campagne d'une démarche et d'une attitude constructive à l'égard du Rassemblement national", tout en glissant que ça n'avait "pas été le cas d'Éric Zemmour".

Marion Maréchal avait pour sa part exprimé son "souhait ardent" de "trouver le moyen de nous rassembler" avec le parti lepéniste. Elle devait "en discuter" mardi après-midi avec Éric Zemmour, le président de son parti Reconquête!, sur fond d'inimitié notoire entre eux.

"Alors que nous étions sur le point de finaliser un accord prévoyant la représentation des 1,4 million d'électeurs de Reconquête aux élections européennes dans une coalition législative, Jordan Bardella m'a informée (mardi) après-midi d'un changement de position", a-t-elle écrit dans son communiqué. "Cette décision soudaine et contradictoire avec nos nombreux échanges et travaux préparatoires n'est pas à la hauteur des événements et de l'espoir suscité parmi les Français", a-t-elle ajouté.