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Législatives 2024 : à gauche, la perspective d'une coalition nationale provoque des tensions

Alexis Delafontaine / Crédit photo : EMMANUEL DUNAND / AFP . 1 min

À gauche, la proposition de coalition nationale, faite par Emmanuel Macron, divise dans cette fin de campagne pour le Nouveau Front populaire. Officiellement, le refus est catégorique, mais en coulisse, certaines personnalités de la gauche, ambitieuses, ne ferment pas la porte.

L’idée d’entrer au gouvernement séduit une partie des cadres socialistes, écologistes et communistes. Marine Tondelier, s’est dite prête à gouverner, mais uniquement avec un Premier ministre de gauche. "Les macronistes doivent comprendre qu’ils ont perdu. C’est à nous d’imposer nos conditions", justifie la cheffe des écologistes ce jeudi sur Europe 1.

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"On a vécu trois semaines dures parce qu'on a un boulet"

Hors de question de travailler avec la majorité sortante, répond la France insoumise, qui voit cette alliance comme une trahison. Pour preuve, des tensions naissent au sein du Nouveau Front populaire. Chaque formation organisera sa soirée électorale de son côté ce dimanche, contrairement à la semaine dernière.

Et ces divisions ont éclaté au grand jour avec la fracture entre plusieurs personnalités de gauche. Notamment entre Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin. L’élu de la Somme n'a pas fait dans la dentelle pour critiquer le leader du mouvement. "On a vécu trois semaines dures parce qu'on a un boulet. C'est Mélenchon qui agit comme un obstacle au vote. Et dans des terres comme Abbeville, ça bloque quoi", explique-t-il. François Ruffin rejoindra certainement les rangs communistes ou socialistes dont il est très proche.