Elisabeth Borne 1:02
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Jacques Serais , modifié à
La nomination d'Elisabeth Borne au poste de Première ministre interroge la classe politique et plus particulièrement la droite, qui redoute un revirement. Le profil de l'ancienne ministre du Travail laisse de nombreux élus, dans l'attente de la constitution de son gouvernement, perplexes.

Elisabeth Borne s'active dans l'ombre. Nommée Première ministre ce lundi, elle s'attelle activement à la constitution d'un gouvernement. Un travail minutieux. Il lui faudra éviter de froisser la droite. Plusieurs figures classé à droite qui soutiennent Emmanuel Macron craignent un revirement. Jusqu'au bout, ils ont cru en la nomination de l'ex-Républicaine Catherine Vautrin à Matignon. Et le changement d'avis au dernier moment d'Emmanuel Macron en faveur des Elisabeth Borne les laisse songeur.

Un profil qui interroge

La principale inquiétude porte sur le profil de la nouvelle Première ministre. Si Elisabeth Borne est une très bonne technocrate, elle n'a pas une structure de pensée régalienne, comme le souligne à Europe 1 un conseiller haut placé, perplexe.

Un ministre du parti Les Républicains affirme de son côté que le seul lot de consolation est le penchant politique d'Elisabeth Borne à gauche. Ainsi, il y a fort à parier que le président souhaitera un rééquilibrage avec davantage de ministres de droite. "C'est sûr, il faudra contrebalancer", veut croire un autre élu. Une lourde tâche, sans oublier une autre étape cruciale de son début de mandat : les élections législatives.