Élisabeth Borne 1:11
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Alexandre Cheveaux, édité par Yanis Darras , modifié à
Après plusieurs jours d'attente, Élisabeth Borne, ancienne ministre du Travail ou encore de l'Environnement, est nommée Première ministre. Un profil technocrate, qui correspond aux attentes d'Emmanuel Macron. La nouvelle venue à Matignon proposera prochainement son gouvernement, avant de mener la bataille des législatives.

C'est un nom et un visage familier pour les Français qui vient d'être nommé à Matignon. Élisabeth Borne, polytechnicienne, ancienne directrice de la RATP et trois fois ministre sous Emmanuel Macron, vient d'être nommée Première ministre par ce dernier. L'ancienne ministre du Travail devient ainsi la deuxième femme à entrer à Matignon, près de 30 ans après Edith Cresson. 

Pressentie dès les premiers jours après la réélection d'Emmanuel Macron, Élisabeth Borne semble cocher toutes les cases du portrait robot esquissé par le président de la République. Le chef de l'Etat disait alors rechercher une femme attachée à la question sociale, environnementale et productive. L'ancienne ministre des Transports, de la Transition écologique et du Travail a conduit des réformes difficiles, notamment celles de l'assurance chômage et de la SNCF.

Un profil loyal et travailleur

Ce profil, clairement plus technique que politique, sera chargé dès aujourd'hui de mener la bataille des législatives. Élisabeth Borne devra ensuite diriger sa majorité. Un défi pour cette dernière, qui souffre encore d'un déficit de notoriété et dont la capacité à incarner la fonction ne fait pas forcément l'unanimité.

Mais à l'instar de Jean Castex, Emmanuel Macron s'assure à travers la nomination d'Élisabeth Borne comme Première ministre, d'avoir un profil travailleur et loyal. Le chef de l'État se réserve ainsi, une nouvelle fois, le rôle le plus politique.