La menace terroriste est «lourde et permanente» en France, insiste Catherine Vautrin
Catherine Vautrin, ministre des Armées et des Anciens combattants, était l'invitée de La Grande interview Europe 1-CNews ce mardi. Au micro de Sonia Mabrouk, elle revient sur le risque terroriste en France, alors que le pays s'apprête à commémorer les 10 ans des attentats du 13-Novembre. "La menace est lourde et persistante", insiste-t-elle.
Il y a 10 ans, 130 personnes étaient tuées par des terroristes à Paris et à Saint-Denis, le soir du 13 novembre 2015, alors qu'elles se promenaient aux abords du Stade de France, qu'elles profitaient d'un repas en terrasse ou d'un concert au Bataclan. Une nuit d'horreur qui, une décennie plus tard, résonne encore dans toutes les têtes.
Une menace persistante
À la veille des commémorations, la ministre des Armées et des Anciens combattants, Catherine Vautrin, martèle que la menace terroriste est toujours omniprésente en France. La menace "est lourde et permanente" en France, insiste-t-elle sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews.
En témoigne l'ex-compagne de Salah Abdeslam, seul survivant du commando du 13-Novembre et actuellement emprisonné dans la prison de Vendin-le-Vieil. Cette dernière est soupçonnée d'avoir voulu préparer une attaque terroriste. Des connexions avec une clé USB ont également été détectées sur l'ordinateur du terroriste condamné à la perpétué. Sur cette dernière : de la propagande de l'État islamique. Mais pour Catherine Vautrin, "le personnel pénitentiaire a fait le travail qui était le sien. Et la justice fait son travail aujourd'hui, ce qui veut dire que nos services sont totalement mobilisés", insiste-t-elle.
Des mineurs très perméables "aux sujets liés au terrorisme"
Pour la ministre des Armées, la menace est surtout du côté des mineurs. "L'Afrique est malheureusement un théâtre sur lequel la menace islamique est absolument forte, avec encore aujourd'hui une présence très importante d'islamistes. Mais nous ne pouvons pas oublier notre territoire national, avec une radicalisation d'un certain nombre d'individus, plus ou moins isolés. Et ce qui peut aussi nous frapper, c'est aussi que cela conerne une population très jeune", souligne Catherine Vautrin.
Ainsi, "un certain nombre de mineurs ont été arrêtés sur des sujets liés au terrorisme. Des mineurs qui sont donc très perméables à ces idéologies", conclut-elle.