La GPA ? «Hors de question, […] elle se fait de facto sur le dos de la dignité des femmes», affirme Aurore Bergé
Aurore Bergé a rappelé la position du président de la République, et la sienne, au sujet de la GPA. Si Gabriel Attal propose sa légalisation, pour la ministre, c'est "hors de question". "Le principe général de se dire qu'on met à disposition le corps des femmes est un principe qui est pour moi contraire à la liberté, à l'égalité, à la dignité."
Une position claire et nette. Faut-il que la France avance sur le dossier de la GPA, qui reste pour l'heure interdite ? "Hors de question", répond au micro du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos Aurore Bergé, qui précise qu'il s'agit là de sa "ligne personnelle", mais également de "la ligne du gouvernement et celle du président de la République".
"Je ne conteste pas le désir extrêmement puissant que des couples, qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels, peuvent avoir un enfant. Ça ne se discute pas", nuance la ministre. "Mais je pense que ça ne peut pas se faire sur le dos de la dignité des femmes. Et la GPA se fait de facto sur le dos de la dignité des femmes, quel que soit le type de GPA. On aura toujours l'exemple merveilleux d'une GPA qui s'est particulièrement bien passée. Mais le principe général de se dire qu'on met à disposition le corps des femmes est un principe qui est pour moi contraire à la liberté, à l'égalité, à la dignité."